États-Unis : un étudiant égyptien va être expulsé après avoir menacé de tuer Donald Trump

Étudiant dans une école américaine de pilotage, Emadeldin Elsayed a été arrêté le 12 février par des agents fédéraux en Californie. Les autorités de la sécurité intérieure lui reprochent d’avoir menacé de mort Donald Trump sur les réseaux sociaux.

Donald Trump à Washington, le 3 décembre 2015. © Saul Loeb/AFP

Donald Trump à Washington, le 3 décembre 2015. © Saul Loeb/AFP

Publié le 4 mars 2016 Lecture : 1 minute.

« J’ai envie de tuer Donald Trump et d’être condamné à la prison à vie. Le monde entier me remercierait de l’avoir fait ». Voilà ce qu’ Emadeldin Elsayed a écrit sur sa page Facebook, selon les déclarations de son avocat, Hani Bushra. Pour l’instant les autorités ne l’ont pas inculpé mais un juge de l’immigration a ordonné en début de semaine qu’il soit expulsé car son école de pilotage ayant annulé son inscription, son visa d’étudiant n’est plus valide.

Le juge, selon les documents obtenus par l’AFP, a également refusé de remettre le jeune en liberté sous caution, parce que le bureau du procureur a estimé qu’il y avait risque de fuite.

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Mauvais discernement

M. Bushra a reconnu auprès de l’AFP que son client avait fait preuve de mauvais discernement en postant son message mais qu’il n’avait nullement l’intention de porter atteinte à Donald Trump, et qu’il regrettait son geste.

C’est juste un gamin qui a fait quelque chose de stupide

L’avocat a d’autre part précisé que le texte posté sur Facebook accompagnait un article évoquant le discours anti-musulmans du candidat républicain. « Le commentaire de l’étudiant s’inscrit dans une rhétorique indignée similaire à la rhétorique qui est peut-être utilisée par M. Donald Trump lui-même lorsqu’il dit on va tuer les proches de terroristes, leurs enfants et leurs femmes », a-t-il poursuivi. « Je pense que ce n’est pas concrètement ce qu’il voulait dire, et mon client ne pensait pas non plus ce qu’il disait », a-t-il conclu.

Selon lui, une audience d’expulsion était prévue vendredi. Son client, a-t-il souligné, veut simplement avoir la possibilité de régler ses affaires avant de partir. Il était arrivé aux États-Unis en septembre 2015.

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