Côte d’Ivoire : l’État veut lever 120 milliards de F CFA pour sa première émission de l’année

Un emprunt obligataire sur le marché Uemoa de 120 milliards de F CFA (182,9 millions d’euros), dont les souscriptions se poursuivront jusqu’au 31 mars prochain.

Vue de la gare à Abidjan. © Sylvain Cherkaoui pour J.A.

Vue de la gare à Abidjan. © Sylvain Cherkaoui pour J.A.

Publié le 4 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Le Trésor Public a lancé, le 1er mars, un emprunt obligataire sur le marché financier ouest africain pour récolter 120 milliards de F CFA (182,9 millions d’euros). Arrivant à maturité en 2028 et rémunérés au taux de 6%, les fonds qui seront récoltés serviront à financer le budget de l’État en 2016 (équilibré à 5 873 milliards F CFA, soit 8,95 milliards d’euros) ainsi qu’à refinancer les titres émis antérieurement. Les souscriptions se poursuivront jusqu’au 31 mars prochain.

Pour cette opération, l’État ivoirien a choisi comme chef de file Ecobank Development Corporation (EDC), la filiale du groupe bancaire panafricain Ecobank. Les titres seront vendus à 10 000 F CFA l’unité.

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Maturité plus longue

« Après l’emprunt de juillet 2014, c’est la deuxième fois que nous lançons un emprunt avec une longue maturité. Signe que la stabilité et le retour de la confiance des investisseurs sont des gages de sérénité en l’avenir du pays », a confié à Jeune Afrique une source proche du ministre de l’Économie et des Finances.

À l’instar des bons du trésor américains dont la maturité est de 10 ans au minimum, la Côte d’Ivoire s’essaie à ce type de produits financiers.

Dans le cadre du budget de l’État ivoirien en 2016, Abidjan mise sur la levée de 1 191 milliards de F CFA sur les marchés sous-régionaux et internationaux, notamment par l’émission d’obligations internationales et de sukuks. Les dépenses d’investissement doivent elles atteindre 1 740 milliards de F CFA, a annoncé le gouvernement ivoirien en octobre.

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