Afrique du Sud : le rappeur américain Mos Def reste libre sous caution
Le rappeur américain Mos Def a brièvement comparu mardi matin devant un tribunal du Cap pour une infraction des lois sur l’immigration en tentant de quitter en janvier l’Afrique du Sud. Les autorités lui reprochent d’avoir présenté un document invalide intitulé « passeport mondial ».
![Le rappeur Mos Def. © Rawkus/Geffen](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/08/mos_def-the_new_danger.jpg)
Le rappeur Mos Def. © Rawkus/Geffen
Mos Def, qui se fait désormais appeler Yasiin Bey, est venu accompagné d’un petit groupe d’amis au tribunal de Bellville, un quartier ouvrier et industriel du Cap. Mais le rappeur américain, âgé de 42 ans, n’est pas du genre à courber l’échine. Sa comparution a dû être retardée car il refusait de retirer le turban qui masquait une partie de son visage. C’est finalement avec une simple écharpe sur la tête qu’il s’est présenté quelques heures plus tard au tribunal, pouvant ainsi franchir les contrôles de sécurité.
Une fois dans l’enceinte de la salle d’audience, il s’est assis à côté d’autres suspects qui attendaient eux aussi de comparaître. Une fois appelé à la barre, lunettes et veste noires sur la tête, il a écouté calmement le procureur demander le report de l’audience, fixée pour le 24 mars. En attendant, l’artiste demeure libre sous caution.
Cette affaire qui remonte au mois de janvier n’est donc pas encore arrivée à son terme. Les services de l’immigration accusent l’artiste américain d’avoir présenté un « passeport mondial », document non reconnu par l’Afrique du Sud, à l’aéroport pour se rendre en Éthiopie. Les autorités lui reprochent aussi d’avoir enfreint les lois sur l’immigration en « aidant sa famille à rester illégalement en Afrique du Sud ». Les services d’immigration ont en effet noté que son épouse et son plus jeune enfant avaient dépassé leur autorisation de durée de séjour sur le territoire, leurs visas ayant expiré en avril 2014.
Dans un enregistrement audio publié en janvier, Mos Def affirmait n’avoir « enfreint aucune loi ».
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