Alexia Palmer, la top-model jamaïcaine qui attaque l’agence de mannequinat de Donald Trump

Selon Reuters qui a pu avoir accès au dossier, Alexia Palmer accuse l’entreprise « Trump Model Management » de ne pas avoir respecté les promesses de salaire indiquées dans son permis de travail. Si la plainte date de 2014, la justice américaine doit décider ce mois-ci de la suite à donner à l’affaire.

Le candidat républicain Donald Trump lors d’un meeting à Las Vegas (Nevada) aux Etats-Unis, le 22 février 2016. © John GURZINSKI/AFP

Le candidat républicain Donald Trump lors d’un meeting à Las Vegas (Nevada) aux Etats-Unis, le 22 février 2016. © John GURZINSKI/AFP

Publié le 9 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Selon la version d’Alexia Palmer, l’agence de mannequinat fondée par Donald Trump en 1999 aurait promis de la payer 75 000 dollars (près de 69 000 euros) par an à son arrivée sur le sol américain. C’est ce qui était inscrit sur le permis de travail de la Jamaïcaine, qui a été déposé auprès du gouvernement fédéral. À la place, elle affirme n’avoir reçu que 3 900 dollars (3 500 euros) pour un contrat de travail d’une durée de trois ans.

C’est en octobre 2014 qu’Alexia Palmer saisit la justice américaine pour « déclaration frauduleuse » et « violation des lois américaines sur le travail et l’immigration ». Elle demande alors environ 205 000 euros de réparation. Aujourd’hui la plainte est (enfin) arrivée sur le bureau de la juge américaine Analisa Torres. Selon le journal The Telegraph, celle-ci a jusqu’à la fin du mois de mars pour prendre acte, ou non, du recours que les avocats de Trump ont déposé pour rejeter l’affaire. Si elle décide d’y donner suite, elle mettrait sur le devant de la scène les pratiques du milliardaires – déjà bien critiquées pendant la campagne des primaires – en matière de droit du travail dans ses diverses entreprises, à un moment crucial dans la courses aux primaires américaines.

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« Une affaire inepte et sans fondement »

Du côté de la défense du candidat républicain, on dénonce une affaire « inepte » et « sans fondement ». Les avocats de Trump Model Management ont affirmé à Reuters que la top-model n’avait travaillé pour l’agence de mannequinat qu’une dizaine de jours étalés sur trois ans, et qu’elle avait été correctement rémunérée pour cela. Et d’ajouter : « Cette mannequin n’a tout simplement pas eu de succès, et nous sommes convaincus de notre victoire ».

Alexia Palmer est arrivée à New York en 2011. Elle est notamment apparue dans Vogue, ainsi que dans des campagnes publicitaires pour Chanel.

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