Immobilier : fin du mauvais œil à Djibouti
Le chantier de « L’Œil de l’Afrique », le projet immobilier chinois à 600 millions de dollars, commencera en juin avec près d’un an de retard selon les informations de « Jeune Afrique ».
![Doraleh, le terminal de conteneurs de Djibouti. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/01/28/doraleh-le-terminal-de-conteneurs-de-djibouti.jpg)
Doraleh, le terminal de conteneurs de Djibouti. © Vincent Fournier/JA
« L’Œil de l’Afrique », ce projet immobilier prévu sur 375 hectares le long de la baie de Djibouti-ville, entre la zone franche portuaire et le terminal à conteneurs de Doraleh, devrait bien commencer à briller avant la fin de cette année.
He Liehui, le PDG du groupe chinois Touchroad International Holdings Group et promoteur de ce projet estimé à plus de 600 millions de dollars, s’y est engagé auprès du Premier ministre du pays, Abdoulkader Kamil Mohamed, qu’il a rencontré le 2 mars dans la capitale djiboutienne.
Premier coup de pioche en juin
Après huit mois de retard sur le planning initial, dû à la définition du tracé de la future ligne ferroviaire qui rejoindra le port depuis Addis-Abeba, le premier coup de pioche devrait être donné en juin et les éléments pré-fabriqués en Chine, actuellement en route vers Djibouti, seront assemblés dans la foulée. Autour du Mall, qui sera le premier bâtiment à sortir de la lagune, l’Œil de l’Afrique comprendra également des complexes de bureaux et de résidences, des villas, des hôtels de luxe et une marina, ainsi qu’un hôpital et une université. Le tout « 100 % écologique », selon Saïd Del Waïs, président du groupe industriel diversifié Halt, partenaire local du richissime homme d’affaires chinois.
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