Afrique de l’Est : AfricInvest entre au capital du spécialiste du plastique Silafrica
Le fonds d’investissement panafricain prend une participation dans le fabricant de produits diversifiés à base de plastique qui manufacture par exemple les stylos jetables Speedo et les réservoirs à eau pour particuliers Simtank, utilisés couramment dans les ménages en Afrique de l’Est.
AfricInvest Fund III, le troisième fonds panafricain du capital-investisseur AfricInvest, prend une participation au capital de Silafrica Plastics and Packaging International Limited (Silafrica), annonce-t-il dans un communiqué le jeudi 10 mars 2016.
AfricInvest rachète — pour un montant qui n’a pas été communiqué — une partie de ses parts à Sumaria, l’entreprise familiale tanzanienne devenue un groupe industriel diversifié fondatrice en 1963 de Silafrica et qui en était propriétaire à 100%.
La nouvelle composition du capital de Silafrica n’est pas rendue publique mais Sumaria en reste actionnaire. Le groupe tanzanien, actif dans le coton, les savons ainis que le ciment, avait indiqué en 2013, au Financial Times, générer un chiffre d’affaires annuel de 130 millions de dollars
Silafrica manufacture notamment les stylos jetables Speedo et les réservoirs à eau pour particuliers Simtank, bien connus des foyers est-africains. Le groupe panafricain est plus largement actif dans la manufacture de solutions à partir du plastique et d’emballages (bouteilles, palettes, équipements pour la vente au détail, mobiliers d’intérieurs, outils de chantier) en Tanzanie, au Kenya, en Éthiopie, en Ouganda et en Inde.
De 5 à 20 millions d’euros par PME africaine
AfricInvest indique vouloir renforcer les positions actuelles de Silafrica et étendre son empreinte africaine au-delà de ses implantations actuelles.
Le fonds, créé en 1994, compte un milliard de dollars d’actifs sous gestion depuis ses bureaux de Tunis, Nairobi, Casablanca, Alger, Lagos, Abidjan et Paris.
AfricInvest III avait collecté 154 millions d’euros pour son premier closing en octobre 2014. Ils devaient être investis par tranches de 5 millions à 20 millions d’euros par opération au capital de PME subsahariennes.
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