3G : les États veulent reprendre la main

Rarement en position de force par rapport aux opérateurs, les autorités de plusieurs pays du continent profitent de l’attribution des licences 3G pour inverser la tendance.

Julien_Clemencot

Publié le 11 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

Abidjan, en revanche, préfère donner une prime aux acteurs dominants, avec l’idée de réduire le nombre d’opérateurs. Avec sept licences GSM, dont cinq actives, la Côte d’Ivoire compte parmi les marchés les plus encombrés d’Afrique. Trois licences seront d’abord attribuées au plus tard en novembre, puis une quatrième suivra un an plus tard. MTN, Orange et sans doute Moov seront les premiers servis. Comium et Green Network, et peut-être Warid – dont on annonce le lancement -, se disputeront ensuite la dernière place.

Report surprise

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En Algérie, la stratégie des autorités est loin d’avoir la même clarté. À la surprise générale, le 5 octobre, le processus d’attribution de trois licences 3G a été reporté par le ministre des Télécommunications. Selon plusieurs sources, ce délai supplémentaire permettrait à Djezzy de régler définitivement son différend avec l’État. L’opérateur serait alors remis en jeu dans la course à la 3G et pourrait postuler à l’attribution d’une licence, aux côtés d’Algérie Télécom, de sa filiale Mobilis et de Wataniya. 

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