Pétrole : la production journalière de l’Opep a reculé de 175 000 barils en février

La production de brut des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a baissé en février malgré la levée des sanctions internationales frappant l’Iran, un de ses membres, indique le cartel dans son rapport mensuel paru lundi.

Vue d’un site pétrolier au Cameroun. © Renaud VAN DER MEEREN pour Les Editons du Jaguar

Vue d’un site pétrolier au Cameroun. © Renaud VAN DER MEEREN pour Les Editons du Jaguar

Publié le 14 mars 2016 Lecture : 1 minute.

En février, le cartel de pays pétroliers a vu sa production diminuer de 175 000 barils par jour (b/j) par rapport à janvier, à 32,28 millions de barils par jour (mbj), en raison notamment d’une forte baisse en Irak.

Ce recul est intervenu malgré la levée des sanctions contre l’Iran mi-janvier. La production iranienne n’a en effet progressé que de 245 000 b/j par rapport à décembre à 3,13 mbj, ce qui témoigne d’une montée en puissance moins rapide qu’initialement annoncé par Téhéran.

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L’Iran a toutefois réaffirmé ce week-end son objectif d’une production de 4 mbj, tirant les prix à la baisse lundi à l’ouverture à New York, où le baril de light sweet crude pour livraison en avril cédait 1,07 dollar à 37,43 dollars vers 14H15 GMT.

Demande mondiale

Au total, la production mondiale de pétrole a baissé de 210 000 b/j en février à 92,73 mbpj, selon l’Opep.

Le cartel de pays producteurs, qui pompe environ un tiers du brut mondial, a toutefois laissé inchangée sa prévision de demande mondiale en 2016 à 94,23 millions de barils par jour, soit 1,25 % de plus qu’en 2015.

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L’organisation confirme également sa prévision d’une baisse de 700 000 barils par jour de la production cette année des pays non-Opep, principalement en Amérique du Nord, où le contexte des prix bas pèse lourdement sur la production.

L’Opep, qui avait produit 31,85 mbj en moyenne en 2015, révise légèrement à la baisse (100 000 b/j) ses prévisions concernant la demande qui lui sera adressée cette année, à 31,52 mbj, après 29,74 mbj l’an passé, confirmant une tendance au rééquilibrage du marché.

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Mi-février, l’Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs mondiaux, ont convenu de geler leur production à son niveau de janvier, afin d’enrayer la chute des prix, qui étaient tombés en début d’année au plus bas depuis 2003 face à la surabondance générale.

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