Pétrole : la production journalière de l’Opep a reculé de 175 000 barils en février
La production de brut des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a baissé en février malgré la levée des sanctions internationales frappant l’Iran, un de ses membres, indique le cartel dans son rapport mensuel paru lundi.
En février, le cartel de pays pétroliers a vu sa production diminuer de 175 000 barils par jour (b/j) par rapport à janvier, à 32,28 millions de barils par jour (mbj), en raison notamment d’une forte baisse en Irak.
Ce recul est intervenu malgré la levée des sanctions contre l’Iran mi-janvier. La production iranienne n’a en effet progressé que de 245 000 b/j par rapport à décembre à 3,13 mbj, ce qui témoigne d’une montée en puissance moins rapide qu’initialement annoncé par Téhéran.
L’Iran a toutefois réaffirmé ce week-end son objectif d’une production de 4 mbj, tirant les prix à la baisse lundi à l’ouverture à New York, où le baril de light sweet crude pour livraison en avril cédait 1,07 dollar à 37,43 dollars vers 14H15 GMT.
Demande mondiale
Au total, la production mondiale de pétrole a baissé de 210 000 b/j en février à 92,73 mbpj, selon l’Opep.
Le cartel de pays producteurs, qui pompe environ un tiers du brut mondial, a toutefois laissé inchangée sa prévision de demande mondiale en 2016 à 94,23 millions de barils par jour, soit 1,25 % de plus qu’en 2015.
L’organisation confirme également sa prévision d’une baisse de 700 000 barils par jour de la production cette année des pays non-Opep, principalement en Amérique du Nord, où le contexte des prix bas pèse lourdement sur la production.
L’Opep, qui avait produit 31,85 mbj en moyenne en 2015, révise légèrement à la baisse (100 000 b/j) ses prévisions concernant la demande qui lui sera adressée cette année, à 31,52 mbj, après 29,74 mbj l’an passé, confirmant une tendance au rééquilibrage du marché.
Mi-février, l’Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs mondiaux, ont convenu de geler leur production à son niveau de janvier, afin d’enrayer la chute des prix, qui étaient tombés en début d’année au plus bas depuis 2003 face à la surabondance générale.
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