Attentats de Paris : Hasna Aït Boulahcen a été enterrée en Seine-Saint-Denis
C’est en toute discrétion et après la fermeture du cimetière qu’Hasna Aït Boulahcen a été enterrée, mardi en fin d’après-midi, à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, dans le carré musulman et avec une sépulture anonyme.
![Des policiers français lancent l’assaut à Saint-Denis, au nord de Paris, le 18 novembre 2015. © Thibault Camus/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/11/18/saint-denis.jpg)
Des policiers français lancent l’assaut à Saint-Denis, au nord de Paris, le 18 novembre 2015. © Thibault Camus/AP/SIPA
Hasna Aït Boulahcen , 26 ans, avait été tuée le 18 novembre lors de l’assaut du Raid à Saint-Denis, cinq jours après les attentats de Paris. Elle se trouvait dans l’appartement où était également réfugié le cerveau ou du moins le coordinateur présumé des attentats de Paris, son cousin en cavale Abdelhamid Abaaoud.
Refus tacite du Maroc de l’inhumer
Depuis, son corps reposait à l’Institut médico-légal de Paris (IML). Fin janvier, sa famille avait obtenu un permis d’inhumer.
Quelques jours avant, sa mère, son frère et sa sœur avaient déposé plainte à Paris auprès du juge antiterroriste Christophe Teissier. « Hasna Aït Boulahcen est une victime du terrorisme, elle n’est pas une kamikaze », affirmait alors à Jeune Afrique Me Fabien Ndoumou, l’avocat de la famille.
Me Ndoumou avait sollicité les autorités marocaines pour que la jeune femme soit inhumé dans le royaume. Mais face au silence du Maroc, d’où la famille Hasna Aït Boulahcen est originaire, ses proches avaient décidé d’accélérer la procédure et de l’inhumer près de son domicile d’Aulnay-sous-Bois, dont dépend le cimetière de Tremblay.
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