Somalie : 30 Shebab tués dans le sud et le nord-est du pays

Trente membres du groupe islamiste radical Shebab ont été tués mercredi dans des affrontements dans le sud et le nord-est de la Somalie, ont annoncé séparément l’armée kényane et les autorités locales.

Un soldat somalien surveille la plage du Lido, au lendemain d’une attaque de shebab dans la capitale Mogadiscio, le 22 janvier 2016 © AFP / MOHAMED ABDIWAHAB

Un soldat somalien surveille la plage du Lido, au lendemain d’une attaque de shebab dans la capitale Mogadiscio, le 22 janvier 2016 © AFP / MOHAMED ABDIWAHAB

Publié le 16 mars 2016 Lecture : 2 minutes.

Des habitants du district d’Eyl ont expliqué que les Shebab étaient arrivés sur des bateaux de pêcheurs dans plusieurs villages de la côte, où ils ont demandé aux résidents de rester calmes et promis de ne leur faire aucun mal.

Des attaques répétitives

Dans le premier incident, l’armée kényane, opérant sous la bannière de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), a déclaré avoir déjoué une attaque contre un camp militaire de l’armée somalienne et de l’Amisom à Afmadow dans la région de Lower Jubba, dans le sud de la Somalie. 19 rebelles furent tués et un arsenal d’armes saisi par les forces de l’ordre.

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Dans un autre incident, les autorités du Puntland, une région semi-autonome de la Somalie (nord-est), ont annoncé avoir tué une dizaine de Shebab dans de violents combats qui ont eu lieu mercredi dans des villages situés sur sa côte.

« Les forces du Puntland ont attaqué des éléments du groupe Shebab qui avaient attaqué des villages côtiers du Puntland afin de déstabiliser la zone. Onze combattants (shebab) ont été tués dans les combats et le reste est maintenant encerclé », a déclaré Mohamud Hassan, ministre de l’Information du Puntland, lors d’une conférence de presse.

Une offensive de l’État pour nettoyer les zones concernées

« Nous espérons conclure cette opération de nettoyage dans les 24 heures si ce n’est moins, et nous avons maintenant le contrôle de la plupart des zones », a-t-il ajouté. Le gouvernement du Puntland a réagi à l’arrivée mardi d’une centaine de Shebab près des villes de Garacad et Eyl. Ses affirmations sur le nombre de victimes n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.

« Les combats ont éclaté ce midi. C’était très sérieux et il semble que les forces du Puntland aient pris le dessus », a expliqué Ali Weli, un habitant.

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« Les combattants étaient armés de mitrailleuses lourdes, mortiers et lance-roquettes. Ils n’ont pas de véhicules et d’armes lourdes comme l’armée du Puntland, mais ils opposent une féroce résistance », a-t-il ajouté. Plusieurs autres habitants ont confirmé ces combats et affirmé qu’ils avaient fait des victimes, sans pouvoir donner plus de détails.

Des doutes sur l’identité des assaillants rapidement confirmée

Des informations contradictoires ont circulé sur l’identité des assaillants, certains habitants pensant qu’ils pourraient être liés à l’État islamique (EI). Mais les autorités ont affirmé qu’il s’agissait bien de Shebab. Les Shebab, qui n’ont pas commenté ces développements, sont affiliés à Al-Qaïda. Quelques éléments très minoritaires de Daesh, auraient fait sécession ces derniers mois pour soutenir l’EI, selon des experts.

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