Côte d’Ivoire : BHCI, le sursaut

En cours de recapitalisation, la banque se recentre sur son cœur de métier : le financement de l’immobilier.

Publié le 11 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

L’heure est à la reconquête. Donnée pour morte il y a quelques mois encore, la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) accélère son redressement. Sous-capitalisée à hauteur de 2,7 millions d’euros dès sa création en 1996, détenue par l’État à 55,9 %, elle n’a jamais pu se consacrer à son cœur de métier : le financement de l’immobilier social. Faute de ressources propres suffisantes, la BHCI a diversifié ses activités… sans réussite.

Aujourd’hui, la banque est en cours de recapitalisation, à hauteur de 8,8 millions d’euros, avec l’objectif d’atteindre un capital de 18,3 millions en 2012. La BHCI est aussi sortie de la zone rouge. De 64,3 millions d’euros pour l’année 2009, le total de bilan est passé à 81,9 millions pour les seuls sept premiers mois de 2011. « L’établissement n’était plus fréquentable. Mais désormais, nous voulons faire partie des dix premières banques ivoiriennes », souligne Souleymane Dogoni, directeur général depuis 2009.

la suite après cette publicité

Désengagement. La BHCI s’est recentrée sur le financement de l’immobilier – avec le lancement de projets comme les Hauts de la Djibi (Cocody) et la Baie des ambassadeurs (Yopougon). En outre, elle s’est désengagée de ses autres activités : elle a ainsi réduit ses encours au profit de Palmci (passés de 4,6 millions à 1,5 million d’euros) et du Port autonome d’Abidjan (de 7,6 millions à 1,5 million). Enfin, un plan triennal de création de quatre agences par an a été adopté. 

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires