Guinée : arrestations de deux jihadistes présumés à Conakry

Quelques jours après l’attentat meurtrier à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, deux jihadistes présumés ont été arrêtés mardi à Conakry et ce vendredi à Kindia.

Des forces de sécurité guinéennes devant la prison de Conakry, le 9 novembre 2014 après une mutinerie © Cellou Binani/AFP

Des forces de sécurité guinéennes devant la prison de Conakry, le 9 novembre 2014 après une mutinerie © Cellou Binani/AFP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 18 mars 2016 Lecture : 1 minute.

La menace terroriste pèse désormais sur différentes capitales d’Afrique de l’Ouest, et Conakry n’y fait pas exception. Quelques jours après l’attaque d’un commando d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a fait 19 morts, le 13 mars, dans la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, près d’Abidjan, deux jihadistes présumés ont été arrêtés cette semaine à Conakry et à Kindia.

Le premier, de nationalité mauritanienne, a été arrêté le mardi 15 mars à Conakry. Selon nos informations, un second individu soupçonné d’être son complice a été arrêté ce vendredi 18 mars au matin à Kindia. Il s’agit de l’homme qui aurait contacté la rédaction du site guineenews.org mercredi pour proférer des menaces d’attentats en Guinée. D’après une source proche de l’enquête, les services de sécurité étaient déjà sur sa piste avant son appel au site d’information.

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Des mesures de sécurité renforcées

Ces deux jihadistes présumés sont aujourd’hui détenus à Conakry. « Nous sommes en train de mener des vérifications sur leurs identités », précise un haut responsable sécuritaire guinéen, qui les présente comme « suspectés » d’activités terroristes.

Rien ne permet, pour l’instant, d’affirmer que ces deux hommes sont en lien avec une organisation jihadiste régionale ni qu’ils préparaient une opération sur le territoire guinéen. Leur cas semble toutefois préoccuper les autorités, lesquelles ont par ailleurs décidé de renforcer les mesures de sécurité dans les lieux sensibles de la capitale après l’attentat de Grand-Bassam.

Fin janvier, l’arrestation du Mauritanien Cheikh Ould Saleck dans les environs de Boké, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, avait rappelé que des jihadistes étrangers pouvaient facilement pénétrer en Guinée. Ce terroriste en cavale, évadé trois semaines plus tôt de la prison centrale de Nouakchott, avait été interpellé avec un compatriote mauritanien et deux complices bissau-guinéens.

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