Présidentielle au Congo : toutes les communications coupées dimanche

Toutes les communications seront coupées dimanche, jour d’élection présidentielle au Congo, sur ordre des autorités pour éviter la publication illégale de résultats.

Brazzaville, capitale de la République du Congo, novembre 2015. © DR

Brazzaville, capitale de la République du Congo, novembre 2015. © DR

Publié le 19 mars 2016 Lecture : 1 minute.

La coupure s’étendra à la journée du lundi 21 mars, selon une lettre adressée par le ministre de l’Intérieur Raymond Mboulou aux opérateurs de télécommunications et dont l’AFP a obtenu une copie.

« Pour des raisons de sécurité et de sûreté nationales, veuillez bloquer toutes les communications, SMS y compris, pour les journées du 20 et 21 mars 2016 », peut-on lire dans cette lettre.

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Une mesure  « contre la publication illégale de résultats », selon les autorités

« Cette décision gouvernementale n’entraîne aucune entrave au vote et n’entrave en rien l’accès de l’opposition aux résultats, mais l’État cherche à se prémunir contre la publication illégale de résultats », a-t-on déclaré de source gouvernementale.

« Le téléphone n’est pas un outil démocratique qui justifierait son admission dans les bureaux de vote », a-t-on ajouté de même source.

Disant craindre des fraudes et n’avoir aucune confiance dans la commission électorale nationale, cinq candidats d’opposition à la présidentielle ont créé une commission technique parallèle chargée de compiler les résultats à la sortie des bureaux de vote.

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L’opposition qui compte avoir ses observateurs dans tous les bureaux du pays comptait compiler ses propres résultats, sur la base des procès-verbaux de chaque bureau, qu’ils comptaient photographier à l’aide de téléphones portables, pas pour les comparer à ceux publiés in fine au niveau national par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Dimanche, le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir, brigue un nouveau mandat face à huit candidats. Sa candidature a été rendue possible par un changement de constitution qualifie de coup d’État constitutionnel par l’opposition.

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