Attentats de Bruxelles : ce que l’on sait des victimes africaines

Quatre jours après les attentats qui ont frappé mardi la capitale belge, le bilan n’est toujours pas définitif mais le Maroc et la RD Congo ont d’ores et déjà fait état de victimes parmi leurs ressortissants.

Hommages aux victimes des attentate, place de la Bourse, au centre de Bruxelles, le 24 mars 2016. © Alastair Grant/AP/SIPA

Hommages aux victimes des attentate, place de la Bourse, au centre de Bruxelles, le 24 mars 2016. © Alastair Grant/AP/SIPA

Publié le 25 mars 2016 Lecture : 2 minutes.

Le nombre de victimes africaines touchées par les attentats de Bruxelles, qui ont fait au moins 31 morts et plus de 300 blessés, n’est encore que provisoire. Une ressortissante marocaine est « fort probablement » décédé dans l’explosion de la station Maalbeek selon un responsable de l’Ambassade du Maroc à Bruxelles. Toujours selon les autorités marocaines, il s’agirait d’une enseignante installée à Bruxelles et mère de trois enfants. Le Royaume ne confirmera son décès qu’après son officialisation par le parquet fédéral belge, ce 25 mars

Un Marocain grièvement blessé

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Le Maroc déplore également un blessé grave, un employé de l’aéroport de Zaventem, qui a dû être amputer d’une jambe. Hospitalisé à Anvers, à 45 kilomètres de Bruxelles. Abdella El Allali, 36 ans, apparaît dans un reportage de la chaîne de télévision marocaine 2M. Il vit avec sa famille dans la commune de Schaerbeek, l’une des 19 communes de Bruxelles-capitale.

« Cinq à six autres blessés légers » n’ayant que « quelques heures à l’hôpital », figurent parmi les ressortissants marocains, touchés par les attentats qui ont été porté à l’attention de l’ambassade du Maroc à Bruxelles. Le Maroc fait également état de quatre personnes portées disparues.

Dix ressortissants congolais blessés, dont deux grièvement

De son côté, la RD Congo a fait état d’une dizaine de blessés dont deux grièvement parmi ses ressortissants. « À ce stade, aucun décès n’a été signalé » mais « une dizaine de victimes de nationalité ou d’origine congolaise » ont été enregistrées par la cellule de crise mise en place à la suite des attentats à Bruxelles. Des informations rendues publiques jeudi par le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, dans un point presse.

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Parmi elles figure Floribert Luhongue, premier vice-président de l’Assemblée nationale, blessé à l’aéroport de Zaventem où il transitait pour regagner Kinshasa, après un séjour de plusieurs jours en Europe. 

« Ces victimes ont pour la plupart subi des blessures légères et ont été libérées après un bref passage dans les centres médicaux », poursuit le communiqué. « Seules deux personnes ont été hospitalisées pour des lésions jugées sérieuses mais qui n’affectent pas les organes vitaux », ajoute le texte.

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Pas (encore) de liste officielle des victimes

Les autorités belges n’ont pas encore publié la liste officielle des personnes décédées dans les attentats du 22 mars. « Il y a probablement parmi les morts et les blessés plus de 40 nationalités différentes », avait déclaré mardi à la RTBF, la télévision belge, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

Le porte-parole de la police fédérale belge, Michaël Jonniaux, cité par l’AFP, avait expliqué le jour-même que l’identification des corps était « compliquée » car il s’agit d’explosions particulièrement violentes et aussi car il y a beaucoup d’étrangers. Pour l’heure, les recherches se poursuivent et le bilan des victimes peut encore s’alourdir.

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