Saad Benabdallah : « Un engouement pour l’Afrique subsaharienne »

Jeune Afrique : En quoi cette « caravane de l’export » sera-t-elle différente des précédentes éditions ?

Saad Benabdallah : La 4e « caravane de l’export en Afrique » s’inscrit dans la continuité des trois précédentes, aussi bien dans l’approche que dans notre démarche de promotion économique intégrée et dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant avec nos voisins du Sud. La spécificité de cette caravane réside notamment dans la participation de nouveaux secteurs, à savoir le textile-habillement, les télécoms, les médias, en plus d’une présence renforcée du secteur financier et de celui de la coopération dans le domaine de l’enseignement.

Ghana, Togo, Bénin, Angola : pourquoi cibler ces pays cette année ?

Ce choix s’inscrit dans une logique géographique et économique. Nous avons déjà parcouru l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. En tout, nous avons visité dix pays : le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, la Mauritanie, le Burkina Faso, la Gambie et la RD Congo. Nous nous dirigeons cette fois vers quatre nouveaux pays, dont deux non francophones : nous ne voulons pas nous laisser limiter par les barrières linguistiques. Au contraire, cela fait partie de notre politique de diversification initiée dans le cadre de la stratégie Maroc Export Plus.

Quel succès cette opération rencontre-t-elle auprès des entreprises marocaines ?

Nous avons à nouveau constaté l’engouement des entreprises, tous secteurs confondus, pour les pays de l’Afrique subsaharienne.

Comme nous ne pouvons malheureusement pas répondre à toutes les demandes, nous avons été obligés d’adopter une démarche qualitative dans la sélection des entreprises participantes. Cette année, nous avons donc une centaine d’entreprises inscrites qui ont toutes une offre de qualité à l’exportation.