Football : Chris Mavinga, un match RD Congo – Angola au goût particulier

Né en France d’un père congolais (RDC) et d’une mère angolaise, le défenseur Chris Mavinga (Troyes, Ligue 1) se prépare à la double confrontation entre les Léopards et les Palancas Negras en qualifications pour la CAN 2017 (26 et 29 mars).

Chris Mavinga en 2012, lorsqu’il jouait pour l’équipe de Rennes. © David Vincent / AP / SIPA

Chris Mavinga en 2012, lorsqu’il jouait pour l’équipe de Rennes. © David Vincent / AP / SIPA

Alexis Billebault

Publié le 25 mars 2016 Lecture : 2 minutes.

Chez les Mavinga, le match entre la RD Congo et l’Angola a commencé depuis longtemps. « Mon père est congolais, ma mère angolaise. Alors, évidemment, c’est un sujet de conversation pour mes parents », s’amuse le défenseur troyen de 24 ans, prêté par le club russe du Rubin Kazan jusqu’à la fin de la saison.

Né à Meaux (Île-de-France), Mavinga a choisi de jouer pour la RDC après avoir été international français (moins de 18, 189, 20 ans et espoirs), une carrière en Bleu achevée un soir d’octobre 2012 après une sortie nocturne trois jours avant un match contre la Norvège. « J’ai été suspendu un an et j’ai compris que de rejoindre l’Équipe de France devenait compliqué, d’autant plus que je ne jouais pas dans un top-club (il évoluait alors à Rennes, ndlr). C’est pour cela que j’ai souhaité rejoindra la RDC, qui m’avait approché quand j’étais plus jeune ».

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« C’était plus logique de jouer pour les Léopards »

Mavinga aurait également pu représenter l’Angola, qui s’était renseigné sur son cas. « Pour moi, c’était plus logique de jouer pour les Léopards. Je parle le lingala, mais pas le portugais. Je connaissais aussi des joueurs  nés en France et qui portent désormais le maillot de la RDC. J’ai débuté lors des matches amicaux face à l’Irak, en mars 2015 à Dubaï (1-2, 0-1). J’aurais peut-être pu participer à la CAN 2015, mais je me voyais mal débarquer alors que je n’avais pas pris part aux qualifications ».

Avec sa nouvelle sélection, Mavinga vise deux objectifs, participer à la CAN 2017 au Gabon et à la Coupe du Monde 2018 en Russie.

Mais d’ici là, le jeune défenseur aura sans doute changé de club, lui qui, à seulement 24 ans, a déjà connu le centre de formation du Paris-SG,  Liverpool, Genk (Belgique), Rennes, et le Rubin Kazan, qui l’a prêté déjà prêté deux fois, à Reims puis à Troyes.  À la fin de la saison, Mavinga repartira au Tatarstan, où il n’a pas beaucoup joué depuis son arrivée à l’été 2013. Mais il n’est pas certain d’aller au bout de son contrat qui s’achève le 30 juin 2017.

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