Le Sénégal, un pays « bankable »
Avec dix-neuf établissements, le deuxième marché bancaire de l’UEMOA est porté par le dynamisme de la construction et un retour sur investissement élevé.
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Le faible taux de bancarisation (7 %, contre 12 % en Côte d’Ivoire), le dynamisme de l’immobilier (plus de 10 % de croissance) et le retour sur investissement alléchant (jusqu’à 70 % sur les crédits immobiliers) esquissent de bonnes perspectives. « Avec l’entrée en vigueur de l’obligation de payer les salaires supérieurs ou égaux à 100 000 F CFA par chèque ou virement, nous nous attendons à une progression significative du taux de bancarisation », analyse ainsi Arfang Daffé, directeur général du Crédit agricole du Sénégal et président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers.
Plus d’agences régionales
Les agences devraient se multiplier. ICB, qui en compte actuellement deux, entend par exemple en ouvrir cinq nouvelles cette année à Dakar et en posséder une vingtaine d’ici cinq ans. La banque libanaise Crédit international, présente depuis juillet 2010, projette d’ouvrir deux agences supplémentaires à Dakar cette année : « Plus il y aura de banques et d’agences, plus les Sénégalais se bancariseront », assure le directeur général, Anwar Abou-Jaoudé. « La Banque centrale, qui possède trois antennes dans le pays – Dakar, Kaolack et Ziguinchor -, doit réfléchir à en ouvrir d’autres pour favoriser l’implantation de guichets [278 en 2009, NDLR], car, par exemple, entre Saint-Louis et Matam, c’est le désert bancaire », relève Arfang Daffé. Tout un territoire à conquérir.
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