RD Congo – Moïse Katumbi : « Je donnerai bientôt ma position sur ma candidature »

C’est un pas de plus vers la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à l’élection présidentielle congolaise. Le 30 mars, le G7, un groupe de sept leaders politiques influents, passés comme lui de la majorité à l’opposition, lui a demandé d’être son candidat. Voici la réaction de l’intéressé, en exclusivité pour Jeune Afrique.

Moïse Katumbi, lors d’un match de son équipe de football, le TP Mazembe, à Lubumbashi, RD Congo, le 4 mars 2015. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Moïse Katumbi, lors d’un match de son équipe de football, le TP Mazembe, à Lubumbashi, RD Congo, le 4 mars 2015. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 31 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Le groupement politique G7 vient de vous demander d’être son candidat pour l’élection présidentielle. Que leur répondez-vous ?

Moïse Katumbi : Je prends acte de la décision du G7 et je les remercie. Je suis actuellement en Europe pour consulter toutes les forces vives, l’opposition et la société civile, comme je l’ai fait en RD Congo. L’objectif, c’est d’arriver à un candidat commun. À mon retour au pays, je recevrai le G7, sans doute à Kinshasa, pour échanger avec eux.

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Confirmez-vous que vous serez candidat à la présidentielle ?

Le plus important pour moi, c’est d’avoir un candidat commun. Je ne veux pas diviser l’opposition. Quand j’aurai fini mes consultations, je donnerai ma position.

Vous êtes à Bruxelles pour des consultations. L’opposant Étienne Tshisekedi y réside. Est-ce lui que vous êtes allé voir ?

Il y a Étienne Tshisekedi, mais il y a aussi d’autres opposants et des membres de la société civile, la diaspora congolaise…

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L’idée d’une primaire de l’opposition, que vous avez lancée en janvier, est-elle toujours d’actualité ?

Si nous parvenons à nous mettre d’accord sur un candidat commun par des consultations, alors il n’y aura pas de primaire. J’avais évoqué cette possibilité seulement comme une option, dans le cas où il n’y aurait pas d’accord. Je fais tout pour que l’on arrive à l’unité de l’opposition.

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N’est-ce pas un peu tôt pour lancer cette investiture ? Il y a toujours un doute sur le respect des échéances pour la présidentielle

Ce n’est pas trop tôt. Au contraire, je félicite les membres du G7, ils ont le souci du peuple congolais. Il reste six mois, nous devons respecter la Constitution. Ce que nous cherchons, c’est la première alternance au pouvoir. La Constitution est très claire, elle donne deux mandats au président Kabila. À partir du 19 décembre, il ne sera plus président de la République. S’il n’y a pas d’élections, il y aura un président par intérim… Ne nous laissons pas distraire !

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