Avec 8,3 milliards d’euros d’engagements (prêts, dons, garanties) en 2015, l’Agence française de développement (AFD) bat son record d’activités de 8,1 milliards atteint en 2014. « C’est un record en termes de montant d’engagements en faveur de solutions durables en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités et en faveur d’une mondialisation plus juste et équilibrée », a déclaré Anne Paugam, sa directrice générale, en présentant ces résultats le 31 mars.

Priorité de l’Agence, l’Afrique représente 38% des engagements de l’AFD (3,1 milliards d’euros, soit +6% par rapport à 2014) devant l’Outre­-mer français (19% des engagements et 1,6 milliards), l’Asie-Pacifique (17% et 1,4 milliards), la zone Méditerranée­-Moyen Orient (14% et 1,2 milliards) et l’Amérique latine­-Caraïbes (12% et 1 milliard).

L’AFD bientôt adossée à la Caisse des dépôts

55% des financements de l’AFD ont eu un impact positif dans la lutte contre le dérèglement climatique dans le monde, selon les chiffres présentés. Les projets en cours de réalisation ont permis notamment la scolarisation de 2,6 millions d’enfants, l’appui au développement de 150 000 petites entreprises et la protection de 34 millions d’hectares d’espaces naturels.

Bientôt adossée à la Caisse des dépôts et consignations, l’AFD devrait progressivement augmenter de moitié ses engagements qui seront portés à 12,5 milliards d’euros d’ici 2020 et, dans le même laps de temps, doubler ses dons qui passeront de 200 à 400 millions d’euros.