Uranium : les canadiens Goviex et Denison Mines se rapprochent en Afrique

Les sociétés minières canadiennes Goviex et Denison Mines vont fusionner les actifs qu’elles détiennent dans l’exploitation de l’uranium sur le continent, ont-elles annoncé dans un communiqué de presse commun publié le 30 mars.

La mine de Madaouéla. © GoviEx

La mine de Madaouéla. © GoviEx

Publié le 1 avril 2016 Lecture : 1 minute.

Après avoir récemment obtenu un permis d’exploitation d’uranium au Niger, le canadien Goviex poursuit sa percée en Afrique. Le groupe coté à la Bourse de Toronto va racheter les actifs d’uranium africains de son compatriote Denison Mines.

Pour financer cette acquisition, Goviex va céder une partie de son capital, à travers un échange d’actions. La transaction qui doit se clôturer le 17 mai prochain permettra à Denison Mines de disposer de 25% du capital de Goviex. « Cette transaction va fournir à nos actionnaires une exposition importante à la mine de Madaouela au Niger », a déclaré David Cates, PDG de Denison Mining.

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Un futur leader en Afrique

En fusionnant leurs actifs africains, les deux mineurs canadiens veulent renforcer leur position dans l’uranium sur le continent, et vont pour ce faire créer « un véhicule juridique » qui sera intégralement dédié à l’uranium africain.

Ce dernier disposera du permis d’exploitation de Madaouela au Niger et de celui de Mutanga en Zambie. Elle inclura par ailleurs le projet Falea au Mali, qui est à un stade avancé d’exploration, ainsi que le projet Dome en phase d’exploration en Namibie.

En 2015, Denison Mines a dégagé des pertes de 51,6 millions de dollars. De son côté Goviex a enregistré des pertes de 5,2 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de son exercice 2015.

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