Les sons de la semaine #69 : Michael Kiwanuka, Leyla McCalla, Charles Bradley

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Michael Kiwanuka, Leyla McCalla et Charles Bradley. © Capture d’écrans YouTube.

Michael Kiwanuka, Leyla McCalla et Charles Bradley. © Capture d’écrans YouTube.

Publié le 1 avril 2016 Lecture : 1 minute.

Michael Kiwanuka, Black Man In A White World (Grande Bretagne)

Sur sa fiche Wikipedia, on le dit « fréquemment comparé à Bill Withers ou à Otis Redding ». Exagéré ? Pas vraiment. La voix du chanteur britannique d’origine ougandaise Michael Kiwanuka possède la même puissance et profondeur que celles des illustres noms de la soul américaine. Mais aussi l’engagement. Son nouveau titre, Black Man In A White World, est une merveille musicale où l’artiste exprime un blues profond, celui de vivre dans une société blanche où le racisme, bien que théoriquement condamné, est devenu l’un des plus grand tabous de ce début de XXIe siècle. “Je suis amoureux, mais je suis triste. J’ai trouvé la paix, mais je ne suis pas heureux”, chante celui dont les parents avaient fui le régime d’Amin Dada. Ce premier single figurera sur Love & Hate, un second album signé chez Polydor UK (27 mai).

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Leyla McCalla, A Day For The Hunter, A Day For The Prey (Haïti, États-Unis)

La violoncelliste et chanteuse des Carolina Chocolate Drops va sortir son deuxième album. Dans ce clip, qui donne le nom à l’album, elle nous embarque dans le bayou de la Louisianne où elle vit. On est impatient d’écouter la totalité du disque.

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Charles Bradley, Changes (États-Unis)

Inépuisable. Le soul man américain qui a commencé sa carrière sur le tard (à 60 ans) sort son troisième album, Changes, toujours chez Daptones. Ce titre qui donne le nom à l’album est une reprise du groupe de hard rock Black Sabbath.

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