Au sommaire des pages éco cette semaine

Quand il déroule sa vision pour Ecobank, on s’en aperçoit rapidement : Ade Ayeyemi est un banquier pur et dur. Comment pouvait-il en être autrement ? Le Nigérian de 52 ans, qui a pris les rênes du groupe panafricain en septembre 2015, est un authentique produit de Citigroup, ce géant américain qui a dominé le monde de la finance jusqu’à la fin des années 2000. Il y a passé près de vingt-sept ans et, depuis 2013, il en dirigeait les activités subsahariennes. Sa mission à Ecobank : optimiser le dispositif africain du groupe (présent dans 33 pays du continent), améliorer son organisation et doper sa rentabilité. Il répond aux questions de Jeune Afrique dans le numéro 2883 de l’hebdomadaire dans les kiosques du 10 au 16 avril (et en ligne ici).

Dans la section Entreprises et marchés, le marché ivoirien de la téléphonie mobile est passé brutalement de sept à trois opérateurs. Le but : favoriser le déploiement de la 4G par les leaders du secteur.

En Décideurs, le fils de Vincent Bolloré, Cyrille Bolloré, qui à 30 ans prend les commandes du navire amiral du groupe français : la branche transport et logistique, qu’il souhaite hisser dans le top 5 mondial d’ici à 2020.

Côté Finance, l’Afrique attend beaucoup du Fonds verts, cette institution lancée par l’ONU pour faire face aux changements climatiques. Hélas, au-delà des promesses mirobolantes, la machine met du temps à démarrer.

Dans les Indiscrets : une banque burkinabè prépare son entrée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) à Abidjan. Et aussi : un appel d’offres pour reprendre l’axe Dakar – Bamako ; un premier barrage pour le groupe Hiridjee à Madagascar ; cap vers le Nigeria pour Monsanto.

Enfin un Dossier est consacré aux corridors qui peuvent naître des opérations des groupes miniers, pétroliers ou forestiers. En développant des infrastructures de transport, ils peuvent participer au désenclavement de régions entières. Les États doivent apprendre à en tirer parti.