Au Sénégal, ArcelorMittal déçoit
Le gouvernement pourrait demander à Kumba Iron Ore de reprendre la main sur les mines de fer de la Falémé.
Dans son offre, qui fut préférée à celle du sud-africain Kumba Iron Ore (filiale d’Anglo American), pourtant opérateur des travaux d’exploration, le groupe indien avait prévu quelque 2,5 milliards de dollars (environ 1,9 milliard d’euros). Son programme d’investissements comprenait un port minéralier à Bargny (à 27 km de la capitale) et une ligne de chemin de fer, et les exportations auraient dû commencer cette année. Le premier groupe sidérurgique mondial s’est finalement contenté de certifier – et de rehausser – l’estimation des ressources sondées par Kumba : entre 15 millions et 20 millions de tonnes seraient exploitables chaque année. Conséquence : selon nos informations, le gouvernement sénégalais aurait déjà fait un appel du pied à son ancien partenaire sud-africain.
En attendant, le pays ne se laisse pas abattre. Macoumba Diop révèle ainsi que la Miferso a engagé des explorations à Bakel, dans l’Est, avec un partenaire nigérian, Oranto Petroleum (filiale d’Oranto International, coté à Londres), déjà présent dans l’exploration pétrolière au large du Sénégal en partenariat avec la société nationale Petrosen. « Les résultats sont positifs », assure simplement la Miferso.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Électricité : quand l’Algérie conseille l’Afrique de l’Ouest sur les délestages