Droit des affaires : le cabinet français DS Avocats ouvre deux bureaux en Afrique
Le cabinet français d’avocats d’affaires s’est doté fin mars d’un département Afrique au siège à Paris, et a ouvert deux bureaux, en Algérie et au Sénégal.
Face à la poignée de cabinets d’avocats d’affaires recensés dans les pays d’Afrique subsaharienne francophone, l’implantation de grands cabinets d’avocats internationaux sur le continent est suffisamment rare pour être notée. À l’instar d’Orrick qui a ouvert à Abidjan en 2014, le français DS Avocats s’est doté d’un département dédié à l’Afrique et a simultanément ouvert ses premiers bureaux en Afrique, à Alger et à Dakar, annonçait-il fin mars.
La « practice » africaine du cabinet français aux 300 avocats d’affaires est confiée à Bertrand Potot, associé du cabinet, et à Lubomir Roglev, un ancien de Fasken Martineau, un concurrent où il s’occupait déjà d’Afrique. Il a rejoint DS en 2016 en tant qu’associé. David Hountondji, lui aussi fraîchement recruté début 2016, collaborera également au nouveau département du cabinet.
Bureaux d’Alger et de Dakar
Le bureau d’Alger est lui confié à Vincent Lunel associé au sein du cabinet qu’il a rejoint en 2016 après une quinzaine d’années chez Lefèvre Pelletier & associés en Algérie. Il emmène une équipe de trois personnes. À Dakar, c’est Seynabou Kandji qui dirigera le nouveau bureau sénégalais du groupe d’où ce dernier espère pouvoir rayonner en Afrique subsaharienne. Avant de rejoindre DS Avocats en 2014, elle a exercé trois ans au sein du cabinet Savin Martinet Associés
Créé à Paris en 1972, DS Avocats revendique un réseau de 22 bureaux en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, au Canada, en Chine, au Vietnam, à Singapour, en Inde et au Japon. Avec trois bureaux en Chine, où il s’est établi en 1980 dans l’assistance aux entreprises européennes, DS cherchera tout particulièrement à développer une clientèle entre l’empire du Milieu et le continent africain.
D’autres homologues français ont suivi la même route récemment, sous une forme ou une autre. Ainsi de Fidal, le premier cabinet d’avocats d’affaires français, qui a finalisé son alliance avec Bilé-Aka, Brizoua-Bi & Associés, l’un des plus importants cabinets ivoiriens, ou de Simon Associés qui a signé des conventions transnationales avec trois cabinets maghrébins, après d’autres partenariats conclus en Côte d’Ivoire (Lex Ways), au Cameroun (Henri Job Law Firm), en RD Congo (Tshibangu Ilunga & Associés) et au Sénégal (Mame Adama Guèye & Associés).
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