Teodoro Obiang Nguema Mbasogo : « Cela fait trop longtemps que je suis au pouvoir »

Le président de la Guinée équatoriale s’exprime peu dans les médias. Il nous a accordé cette semaine une interview, que vous pouvez lire dans l’édition de Jeune Afrique, à paraître en kiosque le 17 avril.

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en pleine campagne électorale, a donné une interview à Jeune Afrique. © Panafrica international

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en pleine campagne électorale, a donné une interview à Jeune Afrique. © Panafrica international

Publié le 17 avril 2016 Lecture : 1 minute.

« Entrez, asseyez-vous, je vous en prie! » Tout sourire et main tendue, dans le petit salon de sa résidence présidentielle d’Evinayong, dans la province du Centro-Sur, le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, s’est livré à Jeune Afrique, dix ans après son dernier entretien accordé au journal.

« Le monde a tellement changé depuis ! », confie-t-il, drapé des habits du chef d’État du continent qui a passé le plus de temps au pouvoir, juste devant l’Angolais Eduardo dos Santos. Il est en pleine campagne électorale – l’élection présidentielle aura lieu le 24 avril – et en route pour un cinquième mandat. Il n’y a pas de suspense : le principal parti d’opposition a jeté l’éponge, et les six autres candidats n’ont que peu de moyens pour affronter Zé Bere Ekum (« la panthère aux aguets » en fang), au pouvoir depuis plus de 36 ans.

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Ses 73 ans n’ont pas altéré sa répartie, ni entamé sa motivation. Mais pour la première fois, il avoue : « Je suis resté trop longtemps au pouvoir,  ! Mais le peuple veut encore que je sois son président. C’est la dernière fois que je me présente. »

« Démocrature », « dictateur », « pétromonarchie »… Lui et son pays de 800 000 habitants (mais avec l’un des PIB par habitant le plus élevé du continent grâce aux 280 000 barils produits chaque jour) sont accusés de tous les maux. Et le fait d’avoir avancé les élections de plus de six mois risque fort d’attirer la désapprobation de la communauté internationale : « Peu importe!,  répond-il sans ambages.

Tout comme il aborde les autres questions frontalement. La succession de son fils ? « La Guinée équatoriale n’est pas une monarchie,(…) mais je n’y peux rien s’il a du talent ». L’affaire des biens mal acquis ? « Une stratégie pour déstabiliser la Guinée équatoriale. » Les droits de l’homme ? « Il ne se passe rien à ce sujet. » La panthère n’a pas dit son dernier mot.

L’interview exclusive de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est à lire dans le n°2784 de Jeune Afrique, en kiosque du 17 au 23 avril 2016 ou à télécharger ici.

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