L’Union Européenne radiographie le sous-sol
La cartographie de l’ensemble du territoire va permettre d’identifier de nouveaux potentiels.
Après une première étude sur la région Nord conduite et remise en 2010, le Programme de renforcement et de diversification du secteur minier (PRDSM) financé par l’Union européenne (13 millions d’euros) est prolongé de deux ans. Objectif : à l’instar de ce qui a été fait au Gabon, il s’agit de cartographier toutes les régions du pays afin de localiser les réserves et d’identifier leur potentiel minéral.
Ce travail devrait permettre de doubler la superficie des terres explorables. Les études menées jusqu’à présent ont ainsi révélé que le sous-sol du pays recèle d’importants gisements de fer de bonne qualité (1 milliard de tonnes de réserves estimées).
Outre les gisements de charbon à proximité des sites d’exploitation uranifères (qui servent à produire l’électricité nécessaire aux usines d’uranium), une autre réserve importante, située au nord-est d’Agadez (centre du pays), pourrait alimenter une centrale électrique d’une puissance de 200 MW (plus de deux fois la puissance installée actuelle du Niger), dont l’étude de faisabilité est en cours.
Enfin, le pays compte divers sites aurifères en exploitation à l’ouest de Niamey, qui produisent environ 2 t d’or par an : 1 852 kg d’or industriel et 215 kg issus de l’orpaillage en 2009, dont l’exportation a rapporté 22,7 milliards de F CFA (34,6 millions d’euros).
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