M. Hollande a été accueilli à l’aéroport international de Beyrouth par le vice-président du conseil des ministres libanais et ministre de la Défense Samir Mokbel.
Cette « visite de travail » de deux jours au Liban doit être en particulier consacrée à la crise des réfugiés résultant de la guerre en Syrie, un conflit qui a fait plus de 270 000 morts depuis 2011 et poussé des millions de personnes à fuir les combats.
Voisin de la Syrie, le Liban accueille 1,1 million de Syriens, soit l’équivalent d’un quart de sa population.
M. Hollande se rendra notamment dans un camp d’accueil, où il rencontrera des familles syriennes qui espèrent obtenir l’asile en France.
Le chef de l’État français arrive dans un pays qui vit une crise institutionnelle et n’a pas de président depuis mai 2014.
Il aura des entretiens avec l’ensemble des responsables libanais « dans un esprit d’équilibre et de respect », selon son entourage.
M. Hollande rencontrera notamment le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Tammam Salam.
Il compte aussi marquer « le soutien » de la France « aux forces armées libanaises », alors qu’un important contrat de 2,2 milliards d’euros (dit « Donas ») de fourniture d’armements français au Liban conclu en avril 2015, a été suspendu à l’initiative de l’Arabie saoudite qui devait le financer par un don.
En janvier, l’entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait annoncé la reprise des livraisons au printemps.