Cinéma : l’actrice israélienne d’origine marocaine, Ronit Elkabetz, est décédée

L’actrice, née de parents juifs marocains, s’est éteinte mardi matin des suites d’un cancer à l’âge de 51 ans, a annoncé son agent.

Ronit Elkabetz lors de la cérémonie des Golden Globes, à Hollywood, le 10 janvier 2015. © Tonya Wise/AP/SIPA

Ronit Elkabetz lors de la cérémonie des Golden Globes, à Hollywood, le 10 janvier 2015. © Tonya Wise/AP/SIPA

Publié le 19 avril 2016 Lecture : 1 minute.

Née en 1964 dans le sud d’Israël de parents juifs marocains d’origine modeste, Ronit Elkabetz était devenue une icône du cinéma israélien. Elle s’est éteinte le 19 avril, des suites d’un cancer, a indiqué son agent le jour même.

Facilement reconnaissable à son teint pâle et sa longue chevelure noire, Ronit Elkabetz, qui n’avait jamais suivi de cours de comédie, s’était révélée à l’étranger grâce au film Mariage Tardif (2001) puis au succès de La Visite de la fanfare (2007), récompensé par le jury dans la catégorie « Un Certain Regard » à Cannes.

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L’actrice partageait son temps entre Israël et la France, où elle s’était illustrée notamment dans le film d’André Téchiné La Fille du RER (2009) aux côtés de Catherine Deneuve, et dans Cendres et sang (2010), de Fanny Ardant, où elle incarne l’un des personnages principaux.

Son dernier film Gett (2014), co-réalisé avec son frère, avait été nommé dans la catégorie film étranger pour les Golden Globes 2015. En 2008, leur film Les Septs Jours avait été présenté en ouverture de la Semaine de la Critique, la sélection parallèle du Festival de Cannes, dont Ronit Elkabetz avait présidé le jury l’an dernier.

Charles Tesson, délégué général de la Semaine de la Critique, a salué une « figure incontournable » du cinéma israélien. « Si le cinéma israélien est aussi riche, qu’on en voit autant tous les ans à Cannes, ça lui doit beaucoup », a-t-il déclaré à l’AFP.

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« C’est aussi le cinéma français qui perd l’une de ses réalisatrices les plus prometteuses », a renchéri la présidente du Centre national du cinéma (CNC) Frédérique Bredin, saluant la mémoire d’une « artiste engagée », « admirée pour son charisme et sa beauté ».

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