Jeux olympiques de Rio : le Parlement kényan adopte une nouvelle loi antidopage

À deux semaines de la date butoir fixée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), les députés kényans ont adopté mardi une nouvelle législation antidopage. Une étape cruciale en vue d’éviter au Kenya, géant de l’athlétisme mondial, une éventuelle interdiction de participer aux JO de Rio.

Des athlètes kényans s’entraînent le 13 janvier 2016 dans le Rift Valley. © Simon Maina/AFP

Des athlètes kényans s’entraînent le 13 janvier 2016 dans le Rift Valley. © Simon Maina/AFP

Publié le 19 avril 2016 Lecture : 1 minute.

La balle se trouve désormais dans le camp d’Uhuru Kenyatta. Avant le 2 mai, date butoir fixée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), le chef de l’État kényan doit promulguer la loi antidopage adoptée, mardi 19 avril, par les députés. Cette approbation du président de la République ne devrait être qu’une formalité, M. Kenyatta ayant assuré le 11 avril avoir fait de l’adoption de cette loi une priorité.

Les députés ont en outre ajouté un amendement à la loi permettant à celle-ci d’entrer en vigueur dès la signature du texte par le chef de l’État, alors qu’un délai de 14 jours est normalement requis entre la signature d’une loi par le président et son entrée en vigueur.

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Cette nouvelle loi établit notamment une agence nationale antidopage et permet de sanctionner de 1 000 dollars (872 euros) d’amende et/ou d’un an de prison les athlètes convaincus de dopage. Les personnes qui auront fourni ou administré des produits interdits risqueront une amende de 30 000 dollars (26.200 euros) ou trois ans de prison.

« Jeux Olympiques, nous voici ! »

« C’est un jour important pour le Kenya car la loi antidopage est passée », s’est réjoui Hassan Wario, ministre des Sports , avant de s’enflammer : « Jeux Olympiques, nous voici ! »

Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) , avait en effet menacé les athlètes kényans d’une suspension aux JO-2016 si la nouvelle législation n’était pas mise en place à temps. Fin février, l’IAAF a même suspendu pour six mois Isaac Mwangi, directeur général de la fédération kényane d’athlétisme (AK), accusé de corruption.

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L’AMA, qui doit se réunir le 12 mai pour discuter du cas kényan, avait accordé deux reports au Kenya, qui avait échoué à se conformer aux précédentes dates butoirs des 11 février et 5 avril.

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