Libye : Ghweil, opposant au gouvernement d’union, visé par des sanctions américaines
Les États-Unis ont élargi mardi leurs sanctions contre la Libye en ciblant les opposants au gouvernement d’union soutenu par la communauté internationale. Le chef du gouvernement non reconnu basé à Tripoli, Khalifa Ghweil, est visé par ces sanctions.
Dans un communiqué de la Maison Blanche, le président Barack Obama a autorisé le Trésor américain à prendre des sanctions contre Khalifa Ghweil, le chef du gouvernement non reconnu basé à Tripoli qui contrôlait la capitale et la majorité des villes de l’ouest depuis l’été 2014, en « bloquant (ses) avoirs (aux États-Unis) et en suspendant son entrée » sur le sol américain.
En vertu d’un décret présidentiel, Barack Obama a donc élargi la portée des sanctions américaines prises en février 2011 contre les autorités libyennes de l’époque. Mais contrairement au Trésor, il ne vise pas simplement Khalifa Ghweil, mais tous ceux qui « menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Libye ».
Avoirs gelés
Comme c’est l’usage en matière de sanctions américaines contre des individus, les biens et avoirs de ces derniers placés sous juridiction des États-Unis sont gelés. Et tout ressortissant américain a l’interdiction de commercer avec eux.
La démarche de l’administration américaine suit de trois semaines celle de l’Union européenne, qui avait adopté des sanctions le 1er avril contre trois responsables libyens pour leur attitude d’obstruction vis-à-vis de l’autorité, dont Khalifa Ghweil.
Lundi 18 avril, le Parlement libyen avait reporté sine die sa session sur le vote de confiance au gouvernement d’union nationale du Premier ministre désigné Fayez al-Sarraj et qui tente d’installer son pouvoir à Tripoli avec le soutien de la communauté internationale.
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