Daimler débarque avec ses camions
On attendait Renault dans l’automobile, c’est son concurrent Daimler qui débarque en Algérie pour investir dans les poids lourds.
Le 22 mars, le groupe allemand a signé un protocole d’accord avec l’État et le fonds d’investissement émirati Aabar (Abou Dhabi). Ce dernier, qui est le premier actionnaire privé de Daimler avec 9 % du capital, a servi d’intermédiaire pour la signature de ce partenariat.
Objectif : moderniser et agrandir la plateforme de production de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), à Rouiba, près d’Alger. Concrètement, une société commune algéro-émiratie sera constituée dès cette année, elle aura comme partenaire technologique le deuxième constructeur mondial. Installée sur le site de la SNVI, elle produira dans un premier temps 8 500 véhicules industriels par an sous la marque Mercedes-Benz. Le projet doit créer environ 3 500 emplois et faire appel au réseau local de sous-traitance. D’ici à cinq ans, la production devrait atteindre les 16 500 véhicules par an.
« Nous profitons du potentiel de croissance que le marché algérien offre et renforçons notre présence en Afrique du Nord. En même temps, nous contribuons positivement, par cet engagement, au développement économique de l’Algérie. C’est ainsi que Daimler crée de nouveaux emplois en Algérie et garantit l’emploi existant dans les sites de production allemands », a précisé Peter Alexander Trettin, responsable de la commercialisation des véhicules Mercedes-Benz.
Par ailleurs, les pourparlers se poursuivent avec Renault (un projet de 75 000 véhicules avec la SNVI à Rouiba) et Volkswagen (peut-être à Annaba). En attendant, Sovac, distributeur du groupe Volkswagen en Algérie, commercialise depuis le mois de mars la marque Porsche et complète ainsi l’offensive allemande.
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