Nigeria : au coeur de la tempête

En raison de la baisse des prix des hydrocarbures, les investissements et les revenus de l’État diminuent. Tout comme la croissance.

Publié le 20 avril 2009 Lecture : 1 minute.

 

Ce pays a tout pour inquiéter. Les investissements et les revenus de l’État ont « considérablement baissé » en raison de la réduction des prix des hydrocarbures, estime le rapport de la BAD. La production de gaz et de pétrole représente 30 % du PIB et 90 % des exportations. Cette diminution des réserves en devises, accentuée par la baisse des transferts de fonds des travailleurs migrants, a mécaniquement entraîné une dépréciation de la monnaie nationale, le naira, qui a chuté de 26 % par rapport au dollar en un an. Et ce malgré l’intervention énergique de la Banque centrale. La capitalisation boursière a chuté de 60 % entre mai 2008 et février 2009. « C’est beaucoup plus qu’une simple correction. La Bourse de Lagos était très spéculative avec la complicité des banques nigérianes. Tout cela ne pouvait pas tenir », résume un banquier ouest-africain. Le FMI ne s’y est pas trompé. Alors qu’il prévoyait initialement une croissance de 8,3 % en 2009, la projection se situe à présent à 3,3 %. Encore plus pessimiste que la BAD.

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