Avec Green Of Africa, trois leaders marocains se lancent dans l’éolien
Les groupes marocains FinanceCom, Akwa et Sofinam viennent de lancer une initiative commune dans le domaine des énergies renouvelables. Baptisée Green Of Africa, cette alliance compte développer des projets éoliens au Maroc et en Afrique subsaharienne.
Le secteur des énergies renouvelables séduit de plus en plus d’opérateurs marocains. Après Nareva, le leader du secteur affilié au holding royal SNI, c’est au tour des groupes FinanceCom, Akwa et Sofinam de se lancer dans l’aventure. Les présidents de ces trois conglomérats marocains, Othman Benjelloun, Ali Wakrim et Mustapha Amhal viennent ainsi de nouer un partenariat stratégique pour le développement de parcs éoliens aussi bien au Maroc que dans certains pays d’Afrique Subsaharienne.
Baptisée Green Of Africa, cette initiative privée entend répondre à la demande grandissante du royaume en matière d’énergie verte. Le Maroc compte en effet faire passer la part de l’éolien dans son mix énergétique à 14 % d’ici à 2020 contre 7 % aujourd’hui, à travers notamment le développement de 1720 mégawatts de nouveaux parcs éoliens. Une ambition qui ouvre de belles opportunités pour les opérateurs privés…
>>> Éolien : le Maroc fait tourner les têtes
Incubateur
L’alliance Green Of Africa compte accompagner le royaume dans cette transition énergétique et se positionner comme « incubateur clé pour le développement d’installations de petites et moyennes puissances », indique un communiqué commun des trois groupes.
Ce partenariat ambitionne aussi d’être un acteur totalement intégré, s’impliquant dans toute la chaîne de valeur : développement, financement, construction, exploitations et maintenance. Des métiers que les trois groupes maîtrisent à travers leurs activités respectives : FinanceCom dans la banque et la finance, Akwa et Sofinam, dans les secteurs de l’énergie et de la construction.
Cette annonce intervient quelque semaines après l’entrée en activité du plus grand parc éolien d’Afrique, à Tarfaya, au sud du Maroc. Un projet porté par Taraya Energy Project (Tarec), filiale du marocain Nareva et du français GDF Suez, qui a mobilisé un investissement global de 5 milliards de dirhams (environ 450 millions d’euros) pour une capacité de production de plus de 300 MW.
Par Mehdi Michbal, à Casablanca
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