« Orphelins comme jamais » après la mort de Papa Wemba
Le musicien Papa Wemba, surnommé le « roi de la rumba congolaise » s’est éteint dimanche au petit matin, suite à un malaise en plein concert à Abidjan, dans le cadre du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo ( Femua).
Papa Wemba, surnommé le « roi de la rumba congolaise », est mort dimanche 24 février à l’âge de 66 ans. © KAM
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KAM
Annick Kamgang, dite KAM, est une dessinatrice franco-camerounaise.
Publié le 25 avril 2016 Lecture : 1 minute.
Né en 1949 sous le nom de Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, Papa Wemba était une star de la musique africaine. Célèbre pour sa « voix de rossignol » et considéré comme le prince de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes), il tenait sa passion du chant de sa mère, une « pleureuse » qu’il accompagnait aux veillées funèbres.
Après des débuts dans des chorales religieuses, il arrive à Kinshasa à la fin des années 1960 où il participe, en 1969, à la création d’un des principaux groupes zaïrois des années 1970, Zaïko Langa Langa, qui dépoussière la rumba traditionnelle. Il devient célèbre en Afrique centrale en 1977, lorsqu’il fonde le groupe Viva La Musica. Il sera par la suite un véritable ambassadeur de la musique congolaise, en jouant sur de nombreuses scènes à l’international.
Les images de son malaise ont été retransmises en direct vers 5 heures du matin à la télévision ivoirienne : on y voit le chanteur s’effondrer alors que ses cinq danseuses continuent à se déhancher sur le devant de la scène. Depuis, de Paris à Kinshasa, les hommages au « rossignol » se multiplient. Sa dépouille devrait être rapatriée lundi en RD Congo, où le gouvernement a annoncé » prendre les dispositions pour que ses funérailles se passent dignement ».
