Libye : Seif ramène Chokri Ghanem dans ses bagages

Le nouveau numéro deux du régime libyen a rétabli le réformateur Chokri Ghanem à la présidence de la National Oil Company.

Publié le 3 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

C’est l’une des premières initiatives de Seif el-Islam depuis sa désignation officielle, le 21 octobre, comme numéro deux du régime libyen, avec le titre de Coordinateur général des commandements populaires sociaux. Le 25 octobre, le fils du « Guide » a rétabli Chokri Ghanem, un réformateur allié, dans ses fonctions de président de la National Oil Company (NOC).

D’après nos informations, Seif a réuni Chokri Ghanem et le Premier ministre Baghdadi Mahmoudi au siège même de la NOC pour les réconcilier. La réunion, qui a duré quatre heures, s’est conclue par un accord permettant à Ghanem de diriger la NOC sans intervention du Premier ministre et de prendre ses fonctions dès le lendemain. Du coup, le mystère de la démission soudaine de Ghanem six semaines plus tôt s’est éclairci. Les milieux pétroliers occidentaux ont poussé un ouf ! de soulagement, le retour de Ghanem étant interprété comme une victoire des réformateurs dans le bras de fer qui les opposait aux « nationalistes », représentés par Baghdadi Mahmoudi. Les points de désaccord sont apparus il y a quelques mois quand la compagnie pétrolière canadienne Verenex, qui perdait de l’argent, a voulu céder ses droits et ses actifs en Libye. Les premiers, en la personne de Ghanem, souhaitaient que la NOC fasse valoir son droit de préemption pour l’acquérir au prix que proposait une compagnie chinoise, tandis que les seconds estimaient qu’il n’était pas normal de débourser quoi que ce soit pour obtenir les droits sur une ressource nationale.

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