Gabon : des ONG redoutent des violences postélectorales lors de la présidentielle
Pour prévenir contre les risques des violences postélectorales au Gabon, une coalition d’ONG a déposé lundi un manifeste pour la paix aux sièges de l’ONU et de l’Union européenne dans le pays.
![Le président Ali Bongo Ondimba avec Sylvia, son épouse, le 27 février à Port-Gentil. © Steve Jordan/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/25/image173790.jpg)
Le président Ali Bongo Ondimba avec Sylvia, son épouse, le 27 février à Port-Gentil. © Steve Jordan/AFP
« Nous appelons au ressaisissement, à la retenue tous les acteurs politiques – majorité et opposition – qui, par des procédés psychologiques, des slogans dangereux, voudraient propager la haine entre les Gabonais », a lancé, le 25 avril, Guy Réné Mombo Lembomba, secrétaire exécutif et porte-parole de la Coalition de la société civile gabonaise (CSCG), lors d’un point de presse à Libreville.
Quelques heures plus tôt, la coalition est allé déposé un « manifeste pour la paix » au siège de l’Union européenne (UE) dans la capitale gabonaise, puis à la représentation locale de l’Organisation des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) et au bureau du Programme des Nations unies pour le développement.
Décrisper la situation
À quatre mois de la présidentielle, prévue en août, la société civile s’inquiète de la « radicalisation » des positions des politiques et craint des violences postélectorales, voire une « guerre civile » à l’issue du scrutin.
Elle en appelle ainsi à la « vigilance » des partenaires internationaux du Gabon pour préserver un climat de paix dans le pays et aider à décrisper le climat politique.
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