La piraterie diminue dans le monde, sauf au large du Nigeria

Dans son dernier rapport trimestriel, publié mercredi, le Bureau maritime international (BMI) fait état de la baisse des actes de piraterie en haute mer dans le monde, sauf dans le golfe de Guinée, au large du Nigeria.

Photo prise le 10 septembre 2011 et transmise par le ministère espagnol de Défense montrant un bateau de pirates transportant un otage français, dans le Golf d’Aden. © Stringer/AFP

Photo prise le 10 septembre 2011 et transmise par le ministère espagnol de Défense montrant un bateau de pirates transportant un otage français, dans le Golf d’Aden. © Stringer/AFP

Publié le 27 avril 2016 Lecture : 1 minute.

Les trois premiers mois de 2016 ont été marqués par 37 cas de piraterie et vols à main armée en mer dans le monde, selon le dernier rapport trimestriel publié le 27 avril par le Bureau maritime international (BMI), basé à Londres. Alors qu’en 2015, à la même période, le BMI avait recensé 54 actes de piraterie.

Rapport trimestriel du BMI, avril 2016. © BM

Rapport trimestriel du BMI, avril 2016. © BM

Régions pétrolières du Nigeria dans le viseur des pirates

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Depuis 2012, les actes de piraterie sont en baisse, grâce au déploiement de patrouilles internationales en mer, notamment au large de la Corne de l’Afrique après une vague de violentes attaques de pirates majoritairement somaliens.

Mais selon le BMI, le problème s’est déplacé au large des régions pétrolifères du Nigeria. De janvier à mars, 10 attaques et 44 prises d’otages ont eu lieu dans cette zone. La plupart du temps, les pirates armés s’emparent des cargaisons de fuel.

« Notre rapport souligne ce trimestre d’insupportables violences envers les navires et leurs équipages dans le golfe de Guinée, notamment au large du Nigeria », a déclaré Pottengal Mukundan, directeur du BMI.

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