Cap-Vert : un soldat soupçonné du meurtre de onze personnes a été arrêté à Praia

Un jeune militaire cap-verdien, soupçonné du meurtre de onze personnes dont huit de ses compagnons d’armes et trois civils, a été arrêté mercredi, a annoncé le gouvernement.

La police dans la ville de Praia en août 2011. © Seyllou/AFP

La police dans la ville de Praia en août 2011. © Seyllou/AFP

Publié le 27 avril 2016 Lecture : 1 minute.

L’homme, âgé de 23 ans, a été arrêté en début d’après-midi dans un quartier de la capitale, Praia, ont indiqué les médias, dont la radiotélévision publique RTCV. Cette dernière a diffusé sur son site des photos du suspect, torse nu, le nez tuméfié et portant des traces de sang.

« L’auteur présumé du crime odieux commis à Monte Tchota a été arrêté », a confirmé le Premier ministre Ulisses Correia e Silva dans un communiqué, énumérant les noms des 11 tués dans un centre de télécommunications gardé par l’armée au nord de Praia. Le Premier ministre, qui vient d’entrer en fonction, a salué l’action de « la police nationale, la police judiciaire et les forces armées, ayant permis une intervention rapide et la capture de l’auteur présumé de l’assassinat barbare de onze personnes ».

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Deux jours de deuil décrétés 

Deux jours de deuil national ont été décrétés à partir de mercredi. Le président Jorge Carlos Fonseca ainsi que le Premier ministre ont annulé leur participation aux traditionnelles festivités du 1er mai sur l’île de Fogo, dévastée en décembre 2014 par l’éruption volcanique du Pico do Fogo.

Après cette attaque, la disparition de neuf fusils et de munitions a été constatée. Ils ont été retrouvés quelques heures plus tard dans une voiture garée dans une zone d’habitation à Praia.

« Forts indices qu’il soit l’auteur de cette attaque »

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Les onze victimes, des hommes âgés de 20 à 51 ans, huit militaires et trois civils dont deux techniciens espagnols, ont été tués par balles dans le centre de télécommunications de Monte Tchota. « Un soldat qui travaille dans ce centre militaire est porté disparu et il y a de forts indices qu’il soit l’auteur de cette attaque », avait ensuite souligné le gouvernement.

Alors que plusieurs médias évoquaient l’hypothèse de représailles à la suite d’importantes saisies de drogue sur l’archipel, le gouvernement s’était fendu d’un communiqué expliquant qu’il « n’existe pas de lien entre ces événements et le trafic de drogue ».

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