Comme le FMI, la Banque mondiale suspend ses prêts au Mozambique
Après le Fonds monétaire international, la Banque mondiale a annoncé mercredi avoir suspendu certains de ses prêts au Mozambique après la découverte de près d’1,4 milliard de dollars de dette cachée.
![Les locaux de la Banque mondiale à Washington, le 3 mai 2013. © Brendan Smialowski/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/04/28/725f86d058cc4fc7b0b8570a74398d68725c8ca2.jpg)
Les locaux de la Banque mondiale à Washington, le 3 mai 2013. © Brendan Smialowski/AFP
L’aveu du Mozambique sur sa dette cachée de plus d’un milliard de dollars n’a pas du tout rassuré ses partenaires internationaux. Après le Fonds monétaire international (FMI) qui a décidé mi-avril de suspendre ses prêts au pays, la Banque mondiale a annoncé, mercredi 27 avril, que l’approbation de ses nouveaux prêts pour le développement est « retardée ».
Les deux institutions financières de Bretton Woods voudraient procéder ensemble à une nouvelle évaluation de la viabilité de la dette du pays.
À quoi à servi la dette cachée ?
Après ce nouvel audit, « une décision sera prise sur le montant du soutien de la Banque mondiale au Mozambique », expliqué un porte-parole de la Banque mondiale.
Mardi, les autorités de Maputo se sont pour la première fois expliquées sur ces emprunts, assurant qu’ils avaient servi à financer des installations maritimes sans toutefois livrer tous les détails financiers.
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