Grève de trois jours à la mine Cominak d’Areva au Niger

Le personnel de la mine d’uranium Cominak d’Areva au Niger s’est mis en grève pour trois jours lundi, affirmant n’avoir pas perçu intégralement les primes liées à la réalisation d’objectifs financiers en 2015, ont déclaré deux syndicats.

Ici, une mine d’uranium exploitée par Areva, à Arlit au Niger. © AP/SIPA

Ici, une mine d’uranium exploitée par Areva, à Arlit au Niger. © AP/SIPA

Publié le 3 mai 2016 Lecture : 1 minute.

« Sur les 800 salariés de Cominak, seuls neuf n’ont pas respecté l’appel à la grève ce matin », a dit Miou Amadou, patron de la section Cominak du syndicat Synamin, précisant que 70 % du montant des primes seulement avaient été versés.

Le syndicat Syntramin a également apporté son appui à la grève.

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Le management de Cominak, cités par Reuters, a estimé que le débrayage des salariés est « une violation des accords négociés ». « Il avait été conclu avec les salariés que 70% de la prime seraient versés d’abord puis le solde une fois les résultats annuels du groupe approuvés par les actionnaires lors d’une assemblée en juin », note-t-il, précisant que les primes sont en hausse de 50% par rapport à l’année précédente.

Située dans le nord-ouest du Niger, Cominak a produit 1 607 tonnes d’uranium en 2015.

Areva détient 34 % de la mine et une holding publique nigérienne 31 %, le japonais Overseas Uranium Resources Development Company 25 % et l’espagnol Empresa Nacional del Uranio les 10% restants.

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