Algérie : dernier jour de la visite d’Alassane Ouattara dominée par l’économie

La visite de quatre jours du président ivoirien, Alassane Ouattara, en Algérie, s’achève ce jeudi avec la signature d’accords visant à dynamiser les investissements entre les deux pays. C’était aussi une occasion pour la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, de visiter sa ville de naissance, Constantine.

Alassane Ouattara et son épouse Dominique , recevant un livre sur la ville de Constantine. © Service de presse de la présidence ivoirienne

Alassane Ouattara et son épouse Dominique , recevant un livre sur la ville de Constantine. © Service de presse de la présidence ivoirienne

ProfilAuteur_NadiaLamlili

Publié le 5 mai 2016 Lecture : 2 minutes.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, clôt, ce jeudi 5 avril, une visite de 4 jours en Algérie, durant laquelle il a rencontré le président, Abdelaziz Bouteflika, et des membres du gouvernement algérien.

Le 4 avril, il était à Constantine, ville de naissance de son épouse Dominique Ouattara, qui s’est dite « émue » de visiter la maison où elle est née à la cité militaire (ex-cité Weyland) au quartier Sidi Mabrouk.

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Retour aux origines pour la première dame ivoirienne

Hier, la ville de Constantine, Capitale arabe de la culture en 2015, a connu un important déploiement des forces de sécurité pour permettre au couple présidentiel ivoirien, accompagné d’une poignée d’officiels algériens, de visiter les monuments de la ville ainsi que plusieurs entreprises qui y sont implantées.

Parmi lesquelles l’Entreprise publique économique des tracteurs agricoles (ETRAG), l’usine de fabrication de produits vétérinaires (AAHP), le siège de l’Union pharmaceutique de Constantine (UPC) et l’usine de biscuiterie et de chocolaterie BIFA.

« Je suis impressionné de voir autant de dispositions prises pour booster ces secteurs exigeant beaucoup de précisions et de précautions », a déclaré le président ivoirien.

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Selon la presse algérienne, Alassane Ouattara a exprimé le voeu de « voir une usine similaire que celle de BIFA s’installer dans [s]on pays », d’autant plus, a-t-il expliqué, que la Côte d’Ivoire représente « 40 % du cacao » produit à travers le monde.

Ce déplacement – la première visite officielle d’un chef d’État ivoirien en Algérie – a revêtu un fort caractère économique.

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La Côte d’Ivoire compte attirer les investisseurs algériens sur son territoire afin de consolider son industrie de transformation des matières premières. C’est aussi dans un objectif de diversification de son tissu économique. Dans ce pays, les investisseurs marocains, très présents, sont plus tournés vers le BTP, la banque et les télécoms.

L’épineuse question du Sahara

Trois accords de coopération ont été signés à Alger portant sur le domaine agricole, l’enseignement technique et la formation professionnelle ainsi « qu’un mémorandum d’entente politique » entre les ministères des Affaires étrangères ivoirien et algérien dont le contenu n’a pas été explicité. 

On sait cependant que Alassane Ouattara partage la vision du président Bouteflika à propos des questions politiques régionales, notamment au sujet des négociations de paix au Mali et de la lutte contre le terrorisme. Le 3 mai, à l’issue de son audience avec lui, il a d’ailleurs remercié son homologue algérien pour son action sur ces deux dossiers.

Les deux pays achoppent cependant sur la question du Sahara occidental vu que la Côte d’Ivoire soutient la position marocaine pour le règlement de ce conflit.

Entre 2013 et 2015, Mohammed VI a effectué trois visites officielles à Abidjan et rencontré Alassane Ouattara avec qui il entretient des liens étroits.

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