Pour l’ouverture officielle de son nouveau siège social pour l’Afrique francophone à Casablanca, le groupe allemand SAP a mis les petits plats dans les grands. Plus de 150 partenaires de cette société allemande de production de logiciels de gestion d’entreprises ont été invités à prendre part au « SAP Africa Francophone Partner Forum 2016 », tenu en parallèle dans la capitale économique du royaume.

Dirigée par Gilles Leprêtre, qui est directeur général de la zone Afrique francophone, cette nouvelle antenne régionale implantée à Casanearshore (zone dédiée à l’offshoring à Casablanca), concrétise les efforts déployés par le groupe allemand depuis deux ans pour se positionner dans cette région stratégique.

En août 2014, SAP avait en effet annoncé un plan de développement en Afrique de 500 millions de dollars d’investissements d’ici à 2020. « L’inauguration des nouveaux locaux de SAP à Casablanca intervient à un moment où nous œuvrons activement à étendre notre réseau dans la région et à renforcer nos partenariats avec des entreprises, des partenaires et des gouvernements partageant les mêmes idées que nous », indique la société dans un communiqué.

Diffuser la culture numérique

L’engagement de SAP dans la diffusion de la culture numérique à travers tout le continent africain, se matérialise déjà à travers « Africa Code Week », lancé en 2015, dans 17 pays africains dont sept en Afrique francophone. Cette initiative, qui vise à initier gratuitement au codage informatique les jeunes africains, a déjà profité à quelque 88 000 enfants, dont 35 000 Marocains. Une nouvelle édition de l’ »Africa code week » est prévue en octobre prochain. « SAP Skills for Africa » est un autre programme du groupe allemand qui offre à des étudiants la possibilité de développer des compétences à travers une formation mais aussi des stages chez les clients et les partenaires de SAP dans la région.

SAP a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 20,79 milliards d’euros en 2015, contre 17,56 milliards en 2014, alors que son profit après impôt, lui en recul, atteignait 3,05 milliards d’euros (contre 3,28 milliards à la clôture de l’exercice 2014). La part de ce chiffre provenant d’Afrique n’est pas rendu public mais le groupe y compte déjà plusieurs filiales à 100% en Afrique du Sud, au Kenya et une au Maroc, domiciliée à Casablanca.