RD Congo : la Cour constitutionnelle estime que Kabila peut rester en fonction après la fin de son mandat
Saisie en interprétation de la Constitution par les députés de la majorité au pouvoir, la Cour constitutionnelle a indiqué mercredi que Joseph Kabila, le président sortant, pourra rester en fonction après 2016 si la présidentielle n’est pas organisée.
![Le président congolais Joseph Kabila. © Gwen Dubourthoumieu/J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/10/02/Joseph-Kabila-va-t-il-briguer-un-nouveau-mandat-en-2016.jpg)
Le président congolais Joseph Kabila. © Gwen Dubourthoumieu/J.A.
« Suivant le principe de la continuité de l’État et pour éviter le vide à la tête de l’État, le président actuel reste en fonctions jusqu’à l’installation du nouveau président élu », a indiqué, le 11 mai, un arrêt de la Cour constitutionnelle en RDC lu par son président Benoît Luamba.
La Cour, qui siégeait en audience à Kinshasa, répondait à une requête en interprétation déposée par la Majorité présidentielle (MP), alors que la perspective de la tenue du scrutin en 2016 s’éloigne chaque jour davantage.
La requête demandait précisément à la Cour de statuer sur le sort du président en cas de non tenue de l’élection avant la fin du mandat de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »