Alain Juppé en campagne au Maroc
Le candidat à la primaire des Républicains pour l’investiture de son parti à la présidentielle française fera campagne au Maroc les 22 et 24 mai, a annoncé son entourage jeudi. C’est la dernière étape de sa tournée maghrébine.
![Alain Juppé, le 19 novembre 2015, à Paris. © Jacques Brinon / AP / SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/07/alain_juppe.jpg)
Alain Juppé, le 19 novembre 2015, à Paris. © Jacques Brinon / AP / SIPA
Après l’Algérie et la Tunisie, Alain Juppé sera au Maroc du 22 au 24 mai, a annoncé jeudi 12 mai Erwan Davoux, responsable au sein de l’équipe du candidat des Français établis à l’étranger.
L’ancien Premier ministre français donnera deux conférences au profit de ses partisans à l’hôtel Sofitel à Casablanca et à la Tour Hassan à Rabat. Près de 50 000 Français résident au Maroc, soit « la plus grande communauté des Français établis en Afrique », selon M. Davoux.
Dernière étape maghrébine
Le maire de Bordeaux aura aussi des entretiens avec les autorités de la ville de Casablanca. Les deux villes sont liées par un accord de jumelage qui date de 1988.
Le 23 mai, il s’entretiendra avec des personnalités « politiques » marocaines dont on ignore encore l’identité.
En février, Alain Juppé était allé en Algérie, où il avait été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika, puis il s’était rendu en Tunisie, où il avait rencontré Béji Caïd Essebsi. Le Maroc est donc la troisième et la dernière étape de sa tournée maghrébine.
Sarkozy, un adversaire royal
Dans les cercles politiques marocains, Alain Juppé suscite peu d’engouement par rapport à Nicolas Sarkozy, son adversaire aux primaires des Républicains, lequel est un habitué du Palais royal. En juin 2015, quelques semaines après que son parti a changé de nom pour devenir Les Républicains, Nicolas Sarkozy a été accueilli comme un chef d’État au Maroc. Il a été reçu par le roi Mohammed VI – dont il ne cesse de vanter le leadership régional, non sans tacler au passage le voisin algérien.
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