CFAO et Yamaha inaugurent leur usine de deux-roues au Nigeria
Dans la capitale économique du Nigeria, Lagos, les deux partenaires assembleront 70 000 deux-roues dès 2018.
Après le lancement effectif de son pôle retail fin 2015, via l’inauguration du centre commercial Playce à Abidjan, et les débuts de la plateforme d’e-commerce africashop.com, CFAO continue sa stratégie de diversification.
Le groupe, qui réalise l’essentiel de ses revenus dans la distribution de médicaments et d’automobiles, a inauguré le 13 mai à Lagos son site d’assemblage de motos Yamaha en présence notamment de Richard Bielle, président du directoire de CFAO, d’Hiroyuki Yanagi, président de Yamaha Motor et d’Akinwunmi Ambode, gouverneur de l’État de Lagos.
70 000 unités par an d’ici 2018
Ce projet, dont l’annonce avait été faite fin 2014, est mené dans le cadre d’une co-entreprise créée par CFAO et son partenaire japonais, dont il distribue déjà les motos dans de nombreux pays du continent.
À Lagos, l’objectif reste d’assembler 70 000 unités (deux types de motos) par an d’ici 2018. Le site d’assemblage est complété par un showroom, commercialisant d’autres produits Yamaha.
Le marché des deux-roues en Afrique semble en pleine croissance (les statistiques sont rares sur le sujet) : le Nigeria se positionne comme le premier marché, avec un million d’unités par an. Le leader est l’indien Bajaj.
En 2015, la vente de deux-roues n’a généré que 1,9 % des revenus de CFAO, qui a enregistré un chiffre d’affaires annuel de 3,4 milliards d’euros (-3,5 %).
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?
- Mali, Burkina, RDC, Afrique du Sud… Haro sur le néocolonialisme minier !