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Pour répondre à la croissance rapide des villes, les projets de transports publics ferroviaires se multiplient, séduisant de plus en plus les citadins et faisant des émules sur l’ensemble du continent. Reste à trouver le modèle qui assurera leur rentabilité. Enquête en Algérie dans l’édition n°2888 de « Jeune Afrique » disponible en kiosques du 15 au 21 mai 2016.
Alors que la croissance des villes représente un défi majeur pour le continent, les gouvernements africains planchent désormais tous sur leurs politiques de transport urbain. Les projets algériens sont parmi les plus avancés du continent, avec ceux du Caire (qui dispose d’un métro depuis 1987) et de Tunis (doté d’un tramway depuis 1985). Mais le recours à de nouveaux modes de transport citadin se généralise ailleurs. Au Maghreb, le Maroc, confronté aux mêmes évolutions que l’Algérie en matière de croissance urbaine, s’est doté d’un tramway à Rabat en 2011 puis à Casablanca en 2012 (avec une première ligne longue de 31 km). Jeune Afrique fait le point dans son édition 2888 dans les kiosques du 15 au 21 mai 2016 (et ici en ligne).
Dans la section Entreprises et Marchés, plombée par des dysfonctionnements internes et des grèves à répétition, la compagnie publique Air Madagascar est en pleine restructuration. Sa survie en dépend, alors que le gouvernement a ouvert le ciel à la concurrence.
En Décideurs, Nana Bouba Djoda prépare la relève au Cameroun. À 68 ans, le fondateur du holding NBG, qui s’est bâti un empire dans la fabrication et la distribution de produits de première nécessité, passe progressivement la main à ses fils.
Côté Finance, les ambitions contrariées d’Eranove : report de son introduction en Bourse, menace sur ses monopoles ivoiriens… L’année débute difficilement pour le leader ouest-africain de l’eau et de l’électricité.
Dans les Indiscrets, il y a du mouvement à la direction de la société financière Abax. Et aussi : démarrage de la première exploitation de bauxite Côte d’Ivoire ; une Sénégalaise pour succéder à Patrick Mestrallet à la tête d’Oragroup et pourquoi Jean-Luc Konan a quitté la Banque de Dakar.
Et aussi, Jeune Afrique publie un Focus sur le Transport Routier. La puissance de grands acteurs logistiques comme Bolloré et Necotrans et de leurs affréteurs en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale pourrait le faire oublier. Mais dans 70 % à 90 % des cas, le transport routier reste encore dominé par le secteur informel sur le continent. En dépit d’une augmentation soutenue du fret routier, le secteur peine à s’organiser. En cause, des infrastructures et des circuits logistiques encore rudimentaires.
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