Egyptair : Paris réaffirme qu’aucune hypothèse n’est privilégiée après la révélation de fumée à bord

La France a réaffirmé que tous les scénarios restaient à l’étude sur les causes du crash de l’Airbus A320 d’Egyptair qui s’est abîmé en Méditerranée, après la confirmation samedi de la présence de fumée à bord de l’appareil avant la catastrophe.

Un appareil d’EgyptAir. © AFP

Un appareil d’EgyptAir. © AFP

Publié le 21 mai 2016 Lecture : 1 minute.

« A cet instant (…) toutes les hypothèses sont examinées et aucune n’est privilégiée« , a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, dans une brève intervention devant la presse à l’issue d’une rencontre à Paris avec les familles des victimes.

« Les informations qui circulent ici ou là, parfois d’ailleurs contradictoires, donnent lieu trop souvent à des interprétations presque définitives. Je mets en garde contre cette manière de faire car elle met les familles dans une tension douloureuse », a-t-il ajouté.

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« Rechercher l’appareil est bien sûr aujourd’hui la priorité, comme trouver les boites noires pour les analyser, ce qui nous permettra d’avoir les réponses aux questions qui se posent légitimement », a résumé le ministre français.

Des débris du vol MS804 retrouvés. © Laurence Saubadu/AFP

Des débris du vol MS804 retrouvés. © Laurence Saubadu/AFP

Il a promis aux proches des victimes solidarité, mais aussi transparence à leur égard sur les circonstances de la disparition de cet avion.

« Je m’engage à ce que la France rende compte au fur et à mesure de l’évolution des différentes procédures qui sont mises au service de la vérité », a-t-il assuré.

Les spéculations sur les causes du crash de l’Airbus d’Egyptair ont été relancées depuis la révélation vendredi soir par des médias américains que le système automatisé de communications de l’appareil avait émis juste avant sa chute plusieurs alertes.

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Une première signalait une fumée d’origine indéterminée à l’avant de la cabine, suivie d’une autre faisant état d’une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes de vol.

Les enquêteurs français ont confirmé samedi l’existence des alertes faisant état de fumée en cabine, mais ont jugé prématuré d’en tirer des conclusions à ce stade.

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L’A320 d’EgyptAir reliait Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français. Il s’est abîmé jeudi en Méditerranée après avoir disparu des écrans radar.

Les premiers débris de l’appareil ont été découverts à 290 kilomètres au nord d’Alexandrie par les avions et navires déployés par l’armée égyptienne.

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