Maroc – France : l’ami Jack Lang
Si la rupture entre les deux pays n’a jamais été définitive, c’est aussi parce que le fil ténu des échanges culturels a été maintenu.
La princesse Lalla Meryem, avec Jack Lang (à g.) et Manuel valls, le 1er février à l’IMA. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
Publié le 12 février 2015 Lecture : 1 minute.
Au cours d’une année 2014 où presque toutes les visites de hauts responsables français ont été annulées ou reportées, un "vétéran de la ligne Paris-Marrakech" a gardé le cap. À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang a sauvé la saison culturelle marocaine en France, qui a été la seule à passer entre les gouttes de la tempête diplomatique. L’exposition "Le Maroc contemporain" a battu des records de fréquentation, et elle vient même d’être prolongée jusqu’au 1er mars.
"Au moment même où certains grands patrons et hauts responsables marocains relayaient le langage d’agacement sur la tutelle française et un discours quasi tiers-mondiste, ils étaient tous là pour l’inauguration de la grande exposition à l’IMA, explique un connaisseur de la scène culturelle du royaume. Et ils ont tous mis la main à la poche." Reçu plusieurs fois ces dernières années par Mohammed VI, Jack Lang a été un ambassadeur des relations culturelles, entretenant la convivialité franco-marocaine.
L’inauguration de l’exposition, en présence de François Hollande et de la princesse Lalla Meryem, puis la cérémonie du 31 janvier, en présence de la même Lalla Meryem et du Premier ministre Manuel Valls, ont eu lieu sous l’oeil bienveillant de Jack Lang, à l’IMA… place Mohammed-V, dans le 5e arrondissement de Paris !
