Pas de drones américains pour l’armée algérienne…
Africom dément avoir l’intention de fournir des drones à l’armée algérienne. Mais des discussions portant sur la surveillance des groupes jihadistes seraient engagées entre Alger et Washington.
![Phillip Carter III, patron en second du Commandement militaire américain pour l’Afrique. © Nicholas Kamm/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/02/13/009022015124744000000JA2822p008_5.jpg)
Phillip Carter III, patron en second du Commandement militaire américain pour l’Afrique. © Nicholas Kamm/AFP
Patron en second du Commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), Phillip Carter III conteste que les États-Unis aient décidé de livrer des drones à l’armée algérienne dans le cadre de la coopération antiterroriste. En tout cas pour le moment. "Cette question ne figure pas à l’ordre du jour de ma visite", a-t-il confié en substance le 4 février, à l’issue d’un entretien avec Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie algérienne.
Les deux pays auraient engagé depuis au moins deux ans des discussions en vue de l’acquisition par l’Algérie d’un satellite militaire destiné à surveiller les déplacements des groupes jihadistes. Lors de la sanglante attaque d’In Amenas, en janvier 2013, un drone américain avait survolé le complexe gazier avant que les forces spéciales algériennes ne donnent l’assaut.
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