Au sommaire des pages éco cette semaine
À travers son nouveau plan national de développement, l’État espère enfin atteindre une croissance vraiment inclusive. Car les Ivoiriens les plus vulnérables attendent toujours que les progrès économiques du pays se concrétisent davantage dans leur quotidien. « Et maintenant, on partage ? » s’interroge « Jeune Afrique » en ouverture de son numéro 2890 dans les kiosques du 29 mai au 4 juin.
![Ouverture des pages éco de JA 2890. © Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/05/30/ouverture-de-ja-co-2890.jpg)
Ouverture des pages éco de JA 2890. © Jeune Afrique
Sur les réseaux sociaux, les campus ou les marchés, les Ivoiriens haussent le ton et réclament les premiers fruits du redressement national. Tout le monde reconnaît le chemin parcouru depuis les heures sombres de la guerre civile, à commencer par la sécurité retrouvée. Mais cette croissance qui ne se mange pas est de plus en plus difficile à supporter. Même la pénurie d’attiéké sur les étals d’Abidjan est propice à demander des comptes au gouvernement.
Force est de constater que beaucoup parmi les plus pauvres n’ont pas encore vu leur situation s’améliorer, contrairement à ce que laissent penser les statistiques officielles sur la hausse du revenu mensuel des actifs (de 40 000 à 84 000 F CFA entre 2008 et 2016). Jeune Afrique fait le point dans son numéro 2890 dans les kiosques du 29 mai au 4 juin (et en ligne ici).
Dans la section Entreprises et marchés, les constructeurs automobiles algériens sommés d’accélérer. En soumettant l’importation de véhicules à un système de quotas, l’État veut inciter les groupes internationaux à produire davantage sur place. Car, pour l’instant, le secteur patine.
Et aussi, le labo marocain Pharma 5 a mis sur le marché un générique du médicament contre l’hépatite C. Jusqu’à présent, ce traitement était le plus cher du monde.
En Décideurs, interview avec Jad Ariss, le directeur général des activités d’Axa au Moyen-Orient, dans le Golfe et en Afrique : « Axa a pris conscience du potentiel du continent ». Le géant français des assurances, qui s’est récemment implanté au Nigeria et en Égypte, souhaite étendre son dispositif africain. Son patron régional place ses espoirs dans une classe moyenne encore peu couverte.
Côté Indiscrets, du nouveau dans la procédure d’arbitrage opposant le cimentier français Vicat, propriétaire de Sococim, à l’État du Sénégal ; et aussi : Prosuma fait ses débuts dans l’e-commerce, Société générale prépare sa banque alternative et l’expansion africaine du spécialiste marocain du sommeil Dolidol.
![Dossier finance JA éco 2890 © Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=600,height=415,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/05/30/dossier-finance-ja-co-2890.jpg)
Dossier finance JA éco 2890 © Jeune Afrique
Enfin, Jeune Afrique propose dans son dernier numéro un Dossier consacré à la Finance. Alors que le produit net bancaire de son groupe a pour la première fois enregistré un repli en 2015, le PDG d’Attijariwafa Bank défend ses choix stratégiques et dresse un état des lieux de la finance africaine.
Et aussi : le conseiller portugais des entrepreneurs africains, les banques tunisiennes manquent toujours de souffle et Felix Adahi Bikpo veut sortir les PME de l’ornière.
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